L’édition 2019 du Grand Prix de France sera orientée « fête de la musique », avec pas moins de trois concerts en trois jours.
L’an dernier, le GP de France a effectué son grand retour au calendrier de la F1 après dix ans d’absence et les spectateurs ont répondu présents sur le circuit du Castellet durant les trois jours.
Pour cette édition 2019, les organisateurs ont mis les bouchées doubles et proposeront aux fans non pas un mais trois concerts entre le vendredi et le dimanche.
A l’occasion de la fête de la musique, les DJ du Mistral assureront le show vendredi 21 juin après les séances d’essais libres. Le concert sera accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et vendredi quelle que soit la catégorie de la place achetée.
Bob Sinclar assurera le show samedi 22 juin après les qualifications. Le concert est accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et samedi quelle que soit la catégorie de la place achetée.
Martin Solveig assurera le show dimanche 23 juin après la course. Le concert est accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et dimanche quelle que soit la catégorie de la place achetée.
« Le GP de France, c’est un événement national, classé comme tel, et on a la chance de faire partie des 21 GPs dans le monde, alors qu’il y a beaucoup de demandes, que de nombreuses villes ou pays veulent en faire partie. On doit s’adapter aux nouvelles exigences de Liberty. » explique Eric Boullier, ambassadeur du GP de France à F1only.fr
« A part les embouteillages et la gestion des parkings, qui étaient deux sujets liés, ils étaient assez contents du GP de France, on a reçu les félicitations de la FOM, de la FIA et des écuries. »
« Il y a eu zéro problème à l’intérieur du circuit, tout s’est bien passé, alors que c’était une nouvelle équipe, dix ans après Magny-Cours et 28 ans après la dernière édition au Paul Ricard. Donc on ne peut que féliciter les équipes du circuit. »
« C’est une mission à cinq ans et on sait que la deuxième année c’est plus difficile de vendre des billets. On sera jugés à partir de la troisième année, sur l’intérêt porté au GP de France. Il faut savoir se concentrer sur ce que l’on veut faire. »
Les points négatifs revus par rapport à 2018
« Par rapport à l’an dernier, c’est plein de petites choses, on a revu tous les points négatifs et positifs du GP, car il y avait aussi beaucoup de points positifs, pour le remonter d’un cran en terme d’organisation, de contenu. »
« On sera orientés sur la fête de la musique et il y aura trois soirs de concerts, au lieu d’un l’an dernier, on aura aussi un deuxième village, pas seulement le village sud. Il y aura beaucoup plus d’activités et de choses à expérimenter pendant le GP. »
« On va amener la Clio Cup, une série supplémentaire pour les spectateurs. C’est notre responsabilité directe, l’autre c’est que tout se passe bien sur la piste, mais ce n’est pas nous. »
Priorité sur les campings
« Ça fait partie de la stratégie, de l’identité du GP. On a déjà doublé les campings par rapport à l’an dernier, et l’activité autour des campeurs est importante, avec des scènes de musique tous les soirs, pour que les spectateurs restent plus longtemps et même couchent sur place. »
« Ça fait un meilleur show et tout se combine pour roder une machine qui a fait son premier GP et l’avait plutôt réussi, à part les gros points noirs dont tout le monde a parlé. »
« Il y a toujours quelque chose qui ne fonctionne pas, faute de temps sûrement. On ne peut pas jeter la pierre à qui que ce soit. Ça n’a pas marché, on sait pourquoi, on a corrigé et on est satisfaits. »