Brendon Hartley revient sur ce moment où on lui apprend qu’il doit quitter l’équipe

30 janvier 2019

Brendon Hartley est revenu avec beaucoup de franchise sur un passage compliqué de sa carrière de pilote de F1 : Le fameux moment où son équipe lui a appris qu’il ne resterait pas à son poste en 2019.

Engagé par Toro Rosso en 2018 aux côtés du Français Pierre Gasly, Brendon Hartley débutait sa carrière de pilote de F1 à l’âge de 28 ans et avec un solide bagage derrière lui, puisque le Néo-Zélandais pouvait se targuer d’être champion du monde d’endurance en 2015 et 2017, ainsi que vainqueur de l’édition 2017 des 24H du Mans.

Mais le monde de la Formule 1 est impitoyable et ne pardonne aucune erreur, et ça, Brendon Hartley l’a très vite compris lorsqu’il s’est fait dominer par son coéquipier qui a marqué six fois plus de points que lui en 21 courses.

Hartley terminera la saison 2018 à l’avant dernière position au championnat avec seulement 4 points inscrits pour sa première et (probablement) dernière saison en Formule 1.

Avec une grande franchise, Hartley est revenu sur ces moments difficiles vécus au cours de la saison 2018, notamment sur la pression exercée par les médias, qui n’ont peut-être pas toujours étaient tendres avec lui.

« C’est comme ça, chaque athlète ou pilote de niveau professionnel doit faire face à la pression et chacun aura sa propre manière de la gérer ou même de la transformer en positif. » explique Brendon Hartley au site officiel de la F1.

« La pression vient de tous les côtés en F1, mais la sensation d’être sous le microscope tout le temps, c’est le côté que je n’avais pas encore abordé. »

« J’avais l’impression que si je pétais dans la voiture, quelqu’un allait l’écrire et le commenter. Je me suis retrouvé à durcir mon approche, à être plus égoïste avec mes temps lors des week-ends et à me soucier beaucoup moins de ce qui était écrit ou de ce que les autres pensaient. »

Avant la dernière course de la saison 2018, Brendon Hartley ne savait toujours pas s’il continuerait en catégorie reine en 2019, mais à l’arrivée de l’épreuve, son employeur lui a appris la triste nouvelle.

« Je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer [après Abou Dhabi], et c’est le problème de la politique en Formule 1, ça peut être un peu maladroit. »

« Tout le monde marche sur des œufs et ce n’est pas toujours clair. J’ai donc fait tout ce que je pouvais, mon travail, j’ai surclassé mon coéquipier et j’ai terminé à la douzième position le dimanche soir [à Abou Dhabi]. »

« Une heure plus tard, j’étais convoqué à une réunion, et quelques minutes plus tard, je n’étais plus pilote de F1. Au cours de la réunion, je n’ai pas dit grand chose, pour moi il était clair que depuis Monaco il y avait un plan en cours pour me remplacer. »

« Je suis retourné dans ma chambre, j’ai embrassé Sarah, il y a eu quelques larmes, un peu de tristesse, mais j’étais déjà tourné vers l’avenir et les prochaines étapes. »

« J’ai de la chance d’avoir quelques options, mais je dois m’assurer que ça colle. Je veux faire quelque chose qui continuera à être difficile pour moi, me poussera et me rendra heureux mes proches et moi. »

« La porte de la F1 n’est pas fermée, et l’expérience gagnée en une année passée en catégorie reine me permettra d’arriver plus préparé et plus fort si des opportunités se présentent. »

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.