Comme beaucoup d’observateurs, Flavio Briatore n’a pas compris pourquoi Ferrari n’a pas fait sortir Charles Leclerc des stands samedi dernier aux qualifications du Grand Prix de Monaco.
Le Monégasque s’est fait piéger en restant dans son stand et a été éliminé dès la Q1 à Monaco, alors que le pilote Ferrari avait largement le rythme pour se qualifier en Q3 ce week-end.
Une grossière erreur de la part de son équipe, qui était visiblement concentrée sur Sebastian Vettel, qui a réussi à se qualifier en Q2 dans les toutes dernières secondes de la séance, éliminant d’office la voiture de Leclerc.
« Tout le monde sait que la piste évolue et devient plus rapide. Même en F3, la piste évolue tout le temps et est plus rapide d’au moins trois dixièmes par tour. Alors, pourquoi Ferrari garde son pilote dans les stands ? « s’est interrogé Flavio Briatore ce week-end à Monaco.
Selon l’Italien, le problème majeur de la Formule 1 moderne provient des pneumatiques, qui sont tout simplement incompréhensibles pour la plupart des équipes.
« D’une course à l’autre ils les changent et certaines équipes les comprennent et d’autres pas. C’est une vraie loterie. »
« Je pense qu’il vaudrait mieux donner à toute la grille un pneu tendre pour les qualifications et un pour la course. Il faut garder la même chose pendant au moins quatre ans, et ceux qui n’arrivent pas à le faire fonctionner y arriveront tôt ou tard. »