Le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, est impatient de voir la Formule 1 introduire un modèle de rotation du calendrier dans les saisons à venir, estimant que cela pourrait aider certaines courses à devenir plus durables.
La F1 a annoncé en novembre dernier des plans pour un calendrier record de 23 courses en 2021 et reste engagée dans sa plus longue campagne de l’histoire malgré les changements imposés par la pandémie de Covid-19.
Le calendrier actuel comprend trois triplettes de courses en l’espace de 11 semaines dans la seconde moitié de la saison, ce qui suscite des inquiétudes de la part des équipes quant à l’impact que cela aura sur le personnel.
Le nouveau PDG et président de la F1, Stefano Domenicali, a déclaré le mois dernier que la Formule 1 pourrait réduire le nombre de courses au calendrier à l’avenir, tout en suggérant qu’un système de rotation pourrait être utilisé pour certains événements.
Le PDG de McLaren, Zak Brown, se dit plutôt favorable à un modèle de rotation à l’avenir, estimant que moins de courses programmées réduirait non seulement la pression sur les équipes, mais augmenterait également la valeur des événements en offrant une plus grande exclusivité.
« Je voudrais que nous puissions arriver à réaliser des rotations de certaines courses. » explique l’Américain au magazine britannique Autosport.
« Je crois fermement que si un bon pays veut un Grand Prix, c’est une bonne chose. Je pense que plus nous courons dans de pays, mieux c’est.«
« Cela étant dit, je pense qu’il y a deux choses à considérer avec la taille du calendrier. Il y a d’abord et avant tout votre personnel. C’est un calendrier brutal.«
« Et puis l’autre est la rareté des courses. Si vous regardez la NFL, il y a, je pense, 16 matchs de saison régulière et trois ou quatre barrages. »
« Les Jeux olympiques sont très populaires, tous les quatre ans, tout comme la Coupe du monde. Nous savons que certains grands prix s’éteignent avec le temps, et donc si vous n’en faites pas un événement annuel, mais tous les deux ans, certains de ces grands prix seraient-ils en fait plus durables parce que vous n’avez pas le burn-out ? »
Pour Brown, l’idéal serait de suivre le calendrier présenté sur les trois quarts de la saison, puis le quart restant serait composé de courses tournantes.
« Dans notre monde idéal, vous feriez 20 grands prix par an. Peut-être qu’il y a 25 marchés, et peut-être 15 de ceux-ci sont des événements fixes, car il y a une réalité commerciale dans ce sport. »
« Vous devez équilibrer tous les intérêts et nous devons faire en sorte que le sport s’additionne. J’aimerais qu’un jour nous soyons dans 25 marchés, 15 grands prix de base et 10 autres courses – cinq d’entre elles dureraient un an, puis cinq l’année suivante. »
« Vous pourriez créer des événements plus durables dans certains de ces cas parce que les gens diront, « oh, c’est seulement tous les deux ans, donc je ne veux pas rater ça l’année prochaine ». »
