Une grande partie des camions des écuries de Formule 1 sont déjà arrivés sur le circuit Paul Ricard, théâtre du Grand Prix de France, septième manche de la saison 2021 de Formule 1 qui se déroulera du 18 au 20 juin.
Après le Grand Prix de Monaco disputé le week-end dernier, la F1 se dirige désormais vers l’Azerbaïdjan pour y disputer la sixième manche du championnat dans les rues de Bakou, la capitale du pays.
Les équipements étant envoyés à Bakou via le transport aérien, les camions des équipes de F1 – qui étaient tous stationnés à Nice durant le Grand Prix de Monaco – ont pris immédiatement la direction du circuit Paul Ricard (moins de deux heures de route de Monaco) au lendemain de la course pour y stationner durant plusieurs jours et ainsi éviter des allers-retours couteux, ce qui permettra au passage de réduire encore un peu plus l’impact sur la planète.
N’oublions pas que la Formule 1 s’est fixée comme objectif de devenir totalement neutre en carbone d’ici la saison 2030 et a déjà mis en place bon nombre d’initiatives pour réduire significativement son impact sur la planète.
Parmi ces initiatives, la F1 s’est déjà engagée en 2021 à éliminer les bouteilles en plastique à usage unique parmi son personnel sur les différents circuits visités par la catégorie reine du sport automobile.
Sur le plan purement sportif, la Formule 1 réfléchit même à l’introduction d’un système à quatre roues motrices sur les monoplaces afin de s’assurer que les systèmes de récupération d’énergie fonctionnent à un niveau optimal.
« Nous voulons devenir totalement neutres en carbone, et par conséquent, nous voulons passer à un carburant entièrement durable. Le monde va vers une situation plus hybride et cela devrait se refléter dans la Formule 1. » expliquait il y a quelques semaines Nikolas Tombazis, le directeur technique de la FIA.
« Ce que nous nous sommes donné comme objectif, c’est d’avoir une bonne idée de la spécification du groupe motopropulseur d’ici cet été et une définition raisonnablement complète du reste de la voiture en 2022. »
« Nous pensons que le moment est venu d’avoir ces discussions constructives entre la FIA, la Formule 1, les équipes, les fabricants de groupes motopropulseurs et les fournisseurs de carburant. »
« Il y a des décisions importantes à prendre sur les aspects fondamentaux de la voiture au cours de ce processus. – comme si nous optons pour une transmission à deux ou quatre roues motrices, ou si nous voulons une aérodynamique plus active. »
« En ayant ces discussions maintenant, nous serons dans une position beaucoup plus forte et cohérente lorsque ces réglementations seront renforcées et que les groupes motopropulseurs et les voitures commenceront à être développés pour 2025.«
Le circuit Paul Ricard de son côté est également très investi puisque le circuit français a débuté une nouvelle expérience inédite pour un tracé français : l’éco pâturage.
L’objectif ? Entretenir naturellement les espaces verts du circuit pendant 4 semaines. Outre l’avantage lié à l’empreinte carbone, l’éco pâturage permet aussi d’éviter la pénibilité du travail dans certaines zones difficiles d’accès, par exemple en contrebas des buttes ou sous les tribunes qui accueillent habituellement le public.
Cette expérience inédite sur un circuit français vient compléter les nombreuses actions menées depuis plus de 10 ans par le Circuit Paul Ricard, situé au cœur du Parc Naturel Régional de la Sainte Baume : tri et recyclage des déchets, réutilisation des eaux de pluie pour arrosage, apivigilance (analyse de l’environnement par les abeilles), 20 000 m² d’ombrières photovoltaïques, mesure des émissions sonores, traitement des bio-déchets (compostage) etc.
Ils attendent sagement… ??
On accueille dès à présent les camions des écuries de Formule 1 au circuit, afin d’éviter des allers-retours superflus. Il n’y a pas de petits gestes pour l’environnement…?#greentuesday #circuitpaulricard #formula1 #gpfrancef1
? Morgan Mathurin pic.twitter.com/x4jWZEGrw0— Circuit Paul Ricard (@PaulRicardTrack) May 25, 2021