Carlos Sainz avait bien du mal à cacher sa frustration ce dimanche soir à l’arrivée du Grand Prix d’Autriche après avoir franchi la ligne d’arrivée à la quatrième place au pied du podium.
Troisième sur la grille de départ, Sainz a rapidement mis la pression sur son coéquipier Charles Leclerc en début de course bien moins rapide que lui, mais le déploiement d’une voiture de sécurité virtuelle a forcé son équipe à l’appeler au stand pour un premier arrêt en même temps que son coéquipier.
Ferrari a donc demandé aux deux pilotes de figer leurs positions en piste avant ce double arrêt, ce qui a coûté un temps précieux à Carlos Sainz qui s’est retrouvé derrière Sergio Perez, Lando Norris et Lewis Hamilton en reprenant la piste.
« Ouais, évidemment je suis frustré par le résultat final après avoir eu un rythme si élevé sur les pneus Mediums. J’avais aussi l’impression de jouer le jeu de l’équipe et de ne pas être récompensé par un bon résultat. » a déclaré Carlos Sainz après l’arrivée du Grand Prix d’Autriche.
« Ça laisse toujours un sentiment amer. J’était très fort aujourd’hui, j’étais très rapide. J’ai fait de bons dépassements, j’ai eu de bonnes défenses, mais au final terminer quatrième n’est pas ce que je souhaitais. »
Quant à la décision de Ferrari de l’arrêter pour son premier arrêt au même moment que son coéquipier à la fin de la voiture de sécurité virtuelle, Sainz estime avoir perdu un potentiel podium à ce moment précis, d’autant qu’il a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir franchi les limites de la piste à de nombreuses reprises.
« Je pense que j’ai perdu six ou sept secondes sur mon temps de course, trois positions que j’ai dû récupérer ensuite en tapant dans les pneus et en allant chercher les limites de la piste. »
« Donc, dès le premier arrêt ma course a été compromise. C’est vraiment dommage parce que j’avais un si bon rythme. »
Après le Grand Prix d’Autriche, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 86 points inscrits depuis le début de la saison 2023.
