Un fond plat et un déflecteur endommagés ont empêché Carlos Sainz de briller à Sotchi. L’Espagnol espère donc rebondir au plus vite sur l’un de ses circuits préférés, Suzuka.
Le pilote madrilène vit ses dernières courses sous les couleurs Renault et souhaite donc finir en marquant un maximum de points, lui qui rejoindra l’équipe McLaren en 2019 en remplacement de son idole, Fernando Alonso, qui quittera la Formule 1 (définitivement ?) pour sa part.
« C’est bien sûr l’un de mes week-ends favoris. Son histoire en sport automobile, le tracé, la passion qui anime les spectateurs, la culture japonaise… Tout est génial au Japon ! » déclare Sainz.
« C’est assez unique et enthousiasmant. Le public est vraiment extraordinaire, toujours très courtois, enthousiaste et créatif. C’est un plaisir de les rencontrer et de leur signer des autographes. Ils apportent souvent des cadeaux. »
« C’est vraiment gentil de leur part, d’autant qu’ils redoublent d’imagination. Une fois, j’ai même reçu un drapeau espagnol dédicacé par des fans pour me souhaiter bonne chance ! »
« Au volant, Suzuka est très amusant. C’est un vrai circuit de pilotes où notre talent est mis à l’épreuve. Le premier secteur est extrêmement physique, surtout avec les nouvelles monoplaces possédant plus d’appuis dans l’interminable « S ». »
« L’enchaînement des deux Degner est difficile à réussir à la perfection et les bacs à graviers nous attendent à l’extérieur. La courbe de Spoon est cruciale puisqu’elle conditionne la longue ligne droite menant au 130R, un virage où nous ne relâchons pas l’accélérateur. »
« Suzuka est probablement l’une des pistes les plus plaisantes de la saison. En fait, c’est tellement gratifiant d’y réaliser le tour parfait en qualifications que c’est peut-être l’une des meilleures sensations qui puissent exister. »