L’Espagnol Carlos Sainz ne cachait pas sa grande frustration ce dimanche après l’arrivée du Grand Prix de Monaco où il a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place, alors que l’Espagnol s’élançait depuis la quatrième position sur la grille de départ.
Le pilote Ferrari a connu une course mouvementée ce dimanche en Principauté après avoir percuté l’arrière de l’Alpine du Français Esteban Ocon au freinage de la chicane à la sortie du tunnel. Ce contact a endommagé l’aileron avant de sa monoplace, mais Sainz est resté en piste.
Plus tard, Carlos Sainz a reçu la consigne de rentrer au stand pour chausser des pneus Mediums plus tôt que prévu, ce qui a agacé l’Espagnol, alors que l’arrivée de la pluie quelques instants plus tard a obligé Sainz à rentrer de nouveau au stand pour chausser des pneus Intermédiaires. Mais le timing n’était pas bon de nouveau et le pilote Ferrari s’est fait une grosse frayeur lorsqu’il a perdu le contrôle de sa monoplace encore équipée des pneus slicks sur une piste détrempée à Mirabeau.
« J’étais frustré. » a déclaré le pilote Ferrari après l’arrivée lorsqu’on lui a demandé d’expliquer ses commentaires plutôt virulents à la radio pendant la course.
« Il ne faut pas me juger pour mes commentaires à la radio à 300 km/h à Monaco entre les rails, parce que nous sommes tous un peu soit frustrés, soit excités…vous l’appelez comme vous voulez. »
« Aujourd’hui pour moi, c’était de la frustration. Il y a eu deux arrêts au stand critiques, un que nous avons fait trop tard et un que nous avons fait trop tôt, mais c’est Monaco. C’est un peu comme une loterie, et peut-être qu’aujourd’hui nous n’avons pas tout compris. »
« J’avais l’impression qu’aujourd’hui le rythme était là, donc il y a probablement un peu de frustration parce que nous n’avons pas fait les bons appels [au stand]. »
Après le Grand Prix de Monaco, Carlos Sainz occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec six points d’avance sur son coéquipier Charles Leclerc.
