La Scuderia Ferrari a annoncé ce mardi avoir trouvé l’origine du problème qui a contraint son pilote Charles Leclerc à abandonner au Grand Prix d’Espagne, mais l’équipe italienne n’a pas souhaité entrer dans les détails.
On sait que c’est un problème avec l’unité de contrôle électronique qui a causé une coupure générale sur la monoplace de Leclerc en Espagne , mais on sait aussi que le pilote monégasque a finalement réussi à redémarrer son moteur et a tout de même dû repasser par les stands pour abandonner après avoir détaché ses harnais de sécurité. L’abandon n’était donc pas directement lié au problème technique.
A la veille du Grand Prix de Belgique, septième manche de la saison 2020 de F1, Enrico Gualtieri, responsable des moteurs à Maranello, nous explique l’importance d’avoir un très bon package PU à Spa et surtout une très bonne fiabilité.
« Le circuit de Spa-Francorchamps est sans aucun doute l’un des plus fascinants et exigeants du calendrier mondial, non seulement pour les pilotes mais aussi pour nous ingénieurs. » nous explique Enrico Gualtieri.
« Trouver l’équilibre parfait de la monoplace, pour les sept kilomètres de piste, est particulièrement difficile. »
« En termes de gestion de Power Unit, le circuit est assez sévère, avec plus d’une minute par tour parcouru à plein régime, et il est important d’avoir non seulement une puissance adéquate – il n’y a jamais trop de chevaux – mais aussi une bonne maniabilité, surtout en sortie des premier et dernier virages. »
« L’importance de la puissance motrice pure est accompagnée de celle de la récupération d’énergie via le MGU-H: ce qui fait donc la différence, c’est l’efficacité du Power Unit dans son ensemble. »
« Sur cette piste, même à l’époque pré-DRS, les dépassements ont toujours été relativement possibles, mais la clé de tout est le choix de l’appui. »
« Avec une voiture très déchargée, on arrive au bout de la ligne droite de Kemmel avec une excellente vitesse de pointe mais ensuite, dans le deuxième secteur, on court le risque de vraiment souffrir. »
« Si, en revanche, vous visez un niveau de charge moyen-élevé, alors peut-être que vous pouvez faire une bonne performance en qualifications mais en course vous courez le risque d’être dépassé et, surtout, d’avoir du mal à dépasser en utilisant le DRS. »
« A tout cela s’ajoute le fait que la météo peut être très variable et qu’il peut y avoir des conditions très différentes d’un bout à l’autre de la piste. »
« Pour ce week-end, donc, les prévisions semblent avoir été faites exprès pour compliquer davantage la situation: samedi devrait être principalement sec tandis que dimanche il devrait pleuvoir, avec des températures ne dépassant pas 16 degrés, tout sauf l’été. »
« Dans cette première partie de saison, nous avons vu un championnat pratiquement divisé en deux: d’un côté il y a trois coureurs qui semblent avoir un avantage très constant, de l’autre il y en a au moins dix qui sont enfermés dans quelques dixièmes. »
« À Barcelone, nous avons payé cher non seulement le manque de fiabilité – à cet égard, nous avons identifié le problème avec l’unité de contrôle qui a conduit à l’abandon de Charles – mais aussi de ne pas avoir maximisé les performances en qualifications, ce qui nous a mis dans des conditions difficiles pour la course. »
« Conscients des difficultés actuelles, nous devons nous concentrer sur notre travail et sur la préparation du week-end; l’objectif principal sera de mettre les pilotes en mesure de faire ressortir tout le potentiel possible de la SF1000: optimiser le package voiture-PU, bien travailler en équipe sur piste, étudier la meilleure stratégie et être efficace pour l’adapter rapidement au changement de conditions. »
« Chaque millième de seconde compte, chaque choix peut faire la différence. » conclut Enrico Gualtieri.
Bla, bla, bla, Blabla…. allez hop, septième et treizième. Ceci était un message (pour l’instant encore gratuit) du consultant Luc.