Charles Leclerc admet qu’il a dû changer son approche pendant les phases de qualifications le samedi, après plusieurs erreurs de sa part depuis le début de l’année.
Sans parler de l’erreur stratégique de la part de Ferrari à Monaco, qui a laissé Charles Leclerc au stand bien trop longtemps, le Monégasque nous explique qu’il a dû changer d’approche après le Grand Prix d’Espagne pour ne plus reproduire les mêmes erreurs qu’à Bakou ou à Barcelone.
« C’est une approche que j’ai changée après avoir poussé trop fort à Bakou lors de la Q2. Ce fut une erreur, parce que nous avions le potentiel de passer en Q3 et mon accident à ce moment-là était probablement stupide. » explique Charles Leclerc ce jeudi à Montréal.
« Puis à Barcelone, j’ai cassé une partie du fond plat en poussant fort. J’ai laissé partir la voiture et j’ai cassé la pièce [sur un vibreur]. Donc, ce sont des choses que j’ai dû changer après tout ça. »
Le pilote monégasque a expliqué qu’une partie de cet effort consistait à apprendre à se fixer des priorités différentes de celles qu’il avait l’habitude de se fixer lorsqu’il pilotait pour Sauber en 2018, où pour se qualifier en Q3, il devait prendre des risques démesurés.
« Il y a vraiment eu quelques erreurs. Il y a un vrai changement d’approche à avoir lorsque vous arrivez chez Ferrari. »
« Par rapport à l’année dernière, vous devez tout donner de Q1 à Q3, mais mais comme nous l’avons vu à Bakou, il n’était peut-être pas très important de tout donner en Q2 parce que nous pouvions certainement faire beaucoup mieux au Q3. »
« Il y a eu quelques erreurs de mon côté, et nous en tirons des leçons. Je suis maintenant impatient d’essayer de ne pas les reproduire et j’espère que les meilleurs moments arriveront. »