Onzième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne ce dimanche, le pilote Ferrari Charles Leclerc a connu un week-end très compliqué à Barcelone au volant d’une monoplace au comportement erratique d’une séance à l’autre.
Ce week-end à Barcelone, Ferrari a introduit un package de nouvelles pièces sur sa monoplace et, après les premiers essais libres de vendredi, les deux pilotes semblaient plutôt ravis du comportement de la SF-23 mise à jour.
Mais ce samedi en qualifications, Charles Leclerc s’est retrouvé au volant d’une monoplace impossible à piloter, notamment dans les virages à gauche. Dix-neuvième à l’issue de la séance qualificative, le Monégasque a finalement pris le départ de la course ce dimanche depuis la voie des stands après que son équipe ait décidé de changer tout l’arrière de sa monoplace par précaution.
Condamné à l’exploit pour remonter tout le peloton ce dimanche, Leclerc a eu le plus grand mal à revenir dans la zone des points, notamment parce que son rythme sur les pneumatiques Durs n’était pas le même d’un train de pneus à l’autre.
« Honnêtement, en termes de balance, ça allait. Mais on est pas du tout constant. On met deux trains de pneus Durs durant la course, le premier c’est une catastrophe, et le deuxième est plutôt bien. » a expliqué Leclerc au micro de Canal+ après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne.
« Après, on remonte sur Pierre [Gasly] à la fin, donc on roule plus ou moins sur les mêmes temps, parce que c’est assez compliqué de se rapprocher, mais bon, le deuxième train de Durs était beaucoup meilleur que le premier, donc il faut vraiment qu’on comprenne parce que à chaque fois on est surpris de ce qui se passe avec les pneus et on arrive jamais à les mettre dans la bonne fenêtre, ou en tout cas quand on le fait ce n’est pas voulu, donc ça c’est un vrai problème. »
« C’est ce qui fait qu’il y a des énormes écarts, même dans la même course, en mettant deux fois le même pneu…on passe d’une voiture plutôt bonne à une voiture complétement différente, et ça je pense que c’est la façon dont on gère les pneus. »
Quand on lui dit justement que vu de l’extérieur il n’était pas très clair de le voir terminer la course avec des pneus Durs plutôt que des Tendres, Leclerc a répondu : « Oui, pour moi aussi j’étais persuadé qu’on allait finir avec des Tendres. »
« Finalement, on a décidé de partir sur des Durs qui, je pense – après les avoir vus sur d’autres voitures – fonctionnaient pas trop mal. »
« Mais bon, très honnêtement, le dernier relais était plutôt bien avec ces Durs, c’est le premier qui était une catastrophe et ça il faut qu’on comprenne parce que c’est pas la première fois que ça nous arrive et on comprend pas ce qu’il faut faire avec ces pneus, donc il faut vraiment qu’on comprenne. »
Après le Grand Prix d’Espagne, Charles Leclerc occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec 42 points inscrits depuis le début de la saison 2023.