Dernier Grand prix avant la trêve estivale, le Grand Prix de Belgique est un rendez-vous incontournable de la saison en F1. Présent au calendrier depuis la création du championnat du monde en 1950, le Grand Prix de Belgique n’a été absent qu’en 2006 en raison de travaux de rénovation.
Le tracé de Spa-Francorchamps est le plus long de la saison avec ses 7,004km. Le circuit est notamment connu pour l’un des virages les plus célèbres de la F1, le raidillon de l’Eau Rouge, composé des virages 2, 3 et 4 il s’agit d’un véritable mur que les pilotes prennent désormais « à fond » avec un appui phénoménal et un champs de vision minimal.
Le raidillon ne sera pas le seul à donner des sueurs froides aux pilotes ce week-end puisque selon les techniciens Brembo (fournisseur officiel des freins en F1) il s’agit d’un tracé particulièrement gourmand sur les freins avec un niveau de difficulté évalué à 4 sur 5.
Le circuit comporte cinq zones de freinage classées « difficile », chacune caractérisée par des décélérations supérieures à 4 G. Trois de ces zones de freinage nécessitent une utilisation des freins pendant plus de 2,8 secondes et des distances d’arrêt s’étendant sur au moins 120 mètres.
Le virage numéro 5 du circuit de Spa-Francorchamps représente le défi ultime pour le système de freinage des monoplaces. À l’approche de ce virage, les voitures atteignent une vitesse de 320 km/h sur la ligne droite « Kemmel » et doivent réduire leur vitesse à 167 km/h en seulement 1,62 seconde, sur une distance de 99 mètres.
Pendant cette manœuvre, où les monoplaces ralentissent de 153km/h en moins de 2 secondes, les pilotes sont soumis à une décélération maximale de 4,5 G et doivent exercer une force de 135 kg sur la pédale de frein.
A ce titre, les techniciens Brembo mettent en garde les pilotes, dans des conditions météorologiques défavorables, ce qui sera probablement le cas ce week-end notamment lors des qualifications, des problèmes liés à un refroidissement excessif peuvent survenir.