Le pilote Williams, George Russell, va s’entretenir avec Valtteri Bottas dans les prochains jours pour « mettre les choses à plat » après le terrible crash survenu ce dimanche à Imola entre les deux hommes.
Ce dimanche à Imola, Valtteri Bottas et George Russell ont terminé leur course dans le bac à gravier au virage de Tamburello à la suite d’une manœuvre de dépassement complétement loupée de la part de Russell, qui a placé l’une de ses roues dans l’herbe humide.
Plus de peur que de mal pour les deux hommes, mais en sortant de la carcasse de sa monoplace, Russell est allé s’expliquer avec Valtteri Bottas et lui a fait comprendre qu’il n’était pas satisfait de son comportement lorsqu’il a tenté le dépassement.
Bottas pour sa part considérait que la faute revenait à 100% à George Russell et a présenté au pilote britannique son majeur encore ganté pour lui signifier ce qu’il pensait de tout ça.
« Nous allons discuter dans les prochains jours. Évidemment, dans le feu de l’action, il y a beaucoup d’émotions et je n’ai aucune envie de garder une rancune ou d’avoir de mauvaises relations avec un pilote sur la grille. » a expliqué Russell, cité par Autosport.
« C’est dans mes intentions de mettre les choses à plat avec lui. Je suis sûr que nous aurons probablement un coup de fil cette semaine juste pour mettre tout ça derrière nous est passer à autre chose. »
« Nous sommes tous des compétiteurs, nous luttons pour notre position. Et pour l’instant, c’est juste incroyablement décevant et aigre pour nous. Vous savez, votre cour s’arrête un instant lorsque vous vous crashez à plus de 200 km/h. Vous ne savez simplement pas ce qu’il va se passer. »
« Ma colère envers lui venait juste du fait que je pensais qu’il nous avait mis tous les deux en danger, et c’était un accident incroyablement effrayant à cette vitesse pour être honnête. »
Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a déclaré à la suite de cet accident que George Russell avait encore beaucoup à apprendre, l’Autrichien ayant clairement pointé du doigt le Britannique comme étant le seul fautif.