Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, a rejeté l’idée d’une équipe B en F1, en insistant sur le fait qu’une telle approche ne ferait qu’affaiblir les équipes non soutenues par un constructeur.
Les propos d’Abiteboul sont à replacer dans un contexte particulier, où l’équipe Force India est actuellement sous administration judiciaire et est en passe de se faire racheter par des investisseurs potentiels dont Mercedes fait automatiquement partie en tant que créancier.
Si Mercedes venait à investir de l’argent chez Force India, elle deviendrait inévitablement une équipe B du constructeur allemand, ce qui agace Cyril Abiteboul.
« Nous sommes un peu inquiets car cette approche pourrait priver quiconque qui ne bénéficie pas des avantages d’un tel régime. » explique Cyril Abiteboul.
« Nous devons nous assurer que cela ne devienne pas une condition nécessaire pour la performance en Formule 1 [le fait d’avoir une équipe B], sinon notre modèle économique ne fonctionnera pas. »
Actuellement, l’équipe Force India fonctionne normalement, mais les administrateurs nommés pour remettre l’équipe sur de bons rails travaillent de manière intensive pour faire en sorte de trouver un repreneur sérieux très rapidement.
Cinq noms d’acheteurs potentiels ressortent des discussions dans le paddock depuis la semaine ernière, dont voici la liste :
- Un investisseur américain (nom inconnu) lié au propriétaire de la F1 Liberty Media
- Un investisseur russe (nom inconnu)
- Andreas Weissenbacher, le propriétaire du sponsor principal de Force India, BWT
- Lawrence Stroll, milliardaire canadien et accessoirement papa de Lance Stroll (pilote Williams)
- Dmitry Mazepin, père du pilote de développement de Force India, le jeune Nikita Mazepin. Dans ce dernier cas, l’homme d’affaires serait plus apte à investir dans l’équipe, plutôt qu’un rachat pure. En effet, Dmitry Mazepin est un proche de Vijay Mallya et a déjà annoncé dans les médias qu’il serait prêt à aider son ami.