Damon Hill espère que la récente nomination de Natalie Robyn au poste de toute première présidente directrice générale à la tête de la FIA améliorera le fonctionnement de la fédération, qui a subi selon lui une nette dégradation au cours des dernières années.
La PDG de la FIA aura plusieurs missions aux cotés de Mohammed Ben Sulayem, actuel président de la fédération, dont celui de réformer l’instance dirigeante du sport automobile au travers d’un fonctionnement plus transparent ou encore obtenir une meilleure performance financière en cherchant à diversifier les sources de revenus.
Mais c’est un autre aspect que Damon Hill, champion du monde 1996 avec Williams, souhaite voir évoluer, car comme le rappelle le Britannique, l’année 2021 a été entachée par plusieurs décisions d’arbitrage discutables, notamment lors du dernier Grand-Prix d’Abou Dhabi qui a vu le titre se jouer dans le dernier tour après une relance de course jamais vue jusqu’ici.
« Notre sport à besoin d’une FIA forte » a déclaré Hill lors dans le podcast F1 Nation « Je pense qu’il y a eu une dégradation de la FIA au fil du temps parce que lorsque Bernie [Ecclestone] dirigeait la F1, il ne voulait pas avoir – et les équipes ne voulaient pas avoir – trop d’interférence. »
« Mais c’est un sport, et ce n’est pas un sport sans une FIA forte, car c’est elle qui établit les règles et son travail est d’appliquer les règlements qui font que les gens ont plus de chances de réussir, et que les choses qui ont mal tourné dans ce sport ne doivent pas se produire, et que les pilotes aient une chance équitable. » ajoute le Britannique.
« Ils mettent également en œuvre la sécurité et font un travail incroyable à cet égard. Beaucoup de choses n’auraient jamais pu passer s’ils n’avaient pas été aussi fermes et ne s’étaient pas battus pour des raisons de sécurité. Et beaucoup de vies ont été sauvées grâce à ce qu’ils ont fait. »
« Mais en ce qui concerne les règlements, je pense que nous avons encore du travail à faire pour que ce sport reste juste et équitable. »
Après la finale très controversée de la saison 2021 qui a coûté sa place à l’ancien directeur de course, Michael Masi, la FIA – sous la présidence de Ben Sulayem – a pris plusieurs décisions importantes, dont celle de mettre en place un ROC (Remote Operations Center) qui n’est rien d’autre qu’un centre de contrôle à distance situé à Genève en Suisse.
- Les questions de procédure et de réglementation peuvent être soumises au ROC, qui agit à titre consultatif et n’interrompra pas le flux de travail de l’équipe de la direction de course sur place ni ne retardera le processus de prise de décision.
- Bien que similaire en principe au «VAR» dans le football, le ROC agit comme une ressource de soutien pour l’équipe de la direction de course avec des données comparables à celles de plus de dix matchs de football simultanés, y compris plus de 140 sources vidéo et audio.
- Le ROC fournit une ressource supplémentaire à la FIA pour rejouer et revoir en profondeur les aspects de la Compétition et les décisions prises afin d’affiner et d’améliorer les procédures pour l’avenir. Il n’a aucun pouvoir réglementaire et ne peut être utilisé pour réévaluer ou modifier des décisions passées.
En plus de ce ROC, la FIA a également mis en place un système de rotation avec deux directeurs de course tout au long de l’année.
Forte, la FIA est déjà forte, honnête c’est moins sûr.
Arrêtez de nous souler avec 2021 et le dernier tour. C’est une véritable obsession.
ROC, VAR tout ça c’est bien beau, c’est du pipeau :
depuis 4 ans que le VAR est en application au foot, on voit tout de même des décisions illogiques, qui avantagent quasiment toujours les gros.
Le Video Referee au rugby, c’est la même chose, j’ai même surnommé cela « le Vidéo arbitrage à la maison », comme du temps où les français étaient toujours désavantagés par les arbitres anglo-saxons lors des matches à l’extérieur.
À mon avis, ces centres de contrôle d’aide et compagnie sont encore une fois une tactique pour avantager les gros, de façon plus « transparente » comme ils disent.