Esteban Ocon révèle que Renault n’a pas rencontré de gros problèmes cet hiver pour caser son mètre quatre-vingt six dans le cockpit de la RS20.
Le Français Esteban Ocon fait partie des pilotes les plus grands de la grille de la F1 et réussir à caser ses grandes jambes dans un tout petit cockpit de Formule 1 a déjà posé quelques problèmes de conception sur ses monoplaces précédentes chez Racing Point.
De retour chez Renault cette année aux côtés de Daniel Ricciardo, Esteban Ocon assure qu’il n’a pas rencontré de souci cet hiver pour rentrer dans le cockpit de sa future monoplace pour la saison 2020 [la RS20], notamment parce que l’équipe du constructeur français a toujours conservé une monoplace plus grande que la moyenne.
Après son passage chez Renault en 2016, où il occupait le poste de pilote d’essai, l’équipe a dû se résoudre à construire un châssis assez grand pour pouvoir accueillir le mètre quatre-vingt six d’Esteban Ocon.
Cette taille « spéciale » a été conservée par Renault pour les années suivantes, après l’arrivée dans l’équipe en 2017 de Nico Hülkenberg, qui est lui aussi considéré comme un pilote de grande taille avec son mètre quatre-vingt quatre.
« Le design global de la voiture a déjà été fait il y a longtemps. Donc, la grandeur, la place qu’il y a, etc..c’était un peu figé. » explique Esteban Ocon à nos confrères de L’Equipe.
« Mais j’ai la chance que, par le passé, je sois déjà passé par là à l’époque [en tant que pilote d’essai en 2016] donc ils avaient mes références. Du coup, la voiture est restée grande toutes ces années-là. Je reviens avec « ma position » de l’époque et du coup je rentre sans problème. »
En ce qui concerne son volant, Esteban Ocon a peaufiné les moindres détails avec ses ingénieurs afin de ne laisser aucune place au hasard lorsque la saison aura enfin débuté.
« J’ai pleins de choses que je préfère faire et qui me facilitent la vie et, bien-sûr, on a passé beaucoup de temps là-dessus déjà. »
« Il y a encore des choses qui sont plus difficiles à faire et qui prennent un peu plus de temps, mais on va continuer à bosser là-dessus pour avoir mes procédures plus faciles ou bien les boutons que je veux aux bons endroits. »
« Ce sera bon pour Melbourne [la première course de l’année], parce qu’il reste encore les six jours [d’essais hivernaux]. »
Hâte d’y être 🙂
Oui 100 % d’accord vivement le début de saison.