Le monde des jeux vidéo est en perpétuelle évolution et les simulations de F1 suivent le pas. Depuis 2016 et la prise en main de la franchise F1 par Codemasters, la qualité est au rendez-vous.
Ce nouvel opus qui met en scène la saison 2020, à peine débutée le week-end dernier en Autriche, ne déroge pas à la règle. Il reste dans la lignée d’une édition 2019 très réussie.
Bien entendu, les transferts de pilotes ont été mis à jour et vous pourrez vous glisser dans la peau d’Esteban Ocon chez Renault F1 ou de Nicholas Latifi chez Williams.
Toujours précis, Codemasters a développé son jeu jusqu’au dernier moment car la livrée de la nouvelle Williams tient compte du retrait de son ancien sponsor principal, Rokit. Seules les Mercedes ne sont pas dans leur livrée noire mais un patch devrait être mis à disposition des joueurs dans les jours suivant la sortie du jeu pour corriger quelques bugs inhérents à un nouveau jeu et sûrement revêtir la W11 de sa nouvelle robe.
Dans la lignée du 2019
F1 2020 s’est appuyé sur l’excellence de son prédécesseur pour proposer une nouvelle version qui se rapproche beaucoup de celle de 2019. L’environnement propose quelques nouveautés comme la possibilité en mode carrière de participer à une saison entière de F2 ou de choisir de simples scénarii de 3 courses ou une mini saison de 6 courses.
Une fois arrivé en F1 (à laquelle vous pouvez accéder directement), vous aurez là également le choix de participer à la saison complète de 22 Grands Prix (dont le Vietnam et les Pays Bas) ou de sélectionner des saisons plus courtes de 16 ou 10 Grands Prix, ce qui permettra à ceux qui se plaignaient d’un mode carrière trop long dans F1 2019, de progresser plus rapidement.
La gestion du mode carrière n’est pas révolutionnée si ce n’est la possibilité de modifier votre pose de pilote ou la manière dont vous célébrez votre place sur le podium. En plus des points de ressource habituels qui servent au développement de votre monoplace, vous gagnez également des crédits qui vous permettent d’investir dans des avantages divers tels que l’obtention d’une équipe de réseaux sociaux ou encore une formation de coaching média qui va vous permettre d’avoir plus de choix de réponses lors des séances d’interviews.
Votre saison en mode carrière se déroule au jour le jour, en suivant le calendrier, de la présentation de la monoplace en janvier jusqu’aux week-ends de Grand Prix, à l’image de ce qu’est capable de proposer un jeu de simulation de football, comme FIFA par exemple.
Si Julien Fébreau est toujours la voix française qui vous donne rendez-vous au premier virage, Jacques Villeneuve ne l’a toujours pas rejoint aux commentaires. Par contre, le journaliste officiel de la F1, Will Buxton, vous accompagne pour certaines séances d’interviews à la scénographie très réaliste, au milieu du paddock.
Un soin particulier a donc été apporté à l’environnent du jeu, qui rend le mode carrière encore plus proche de la réalité avec une immersion plus importante.
Au niveau du gameplay, peu de changement également si ce n’est un effort remarqué sur les départs, plus facilement maîtrisables, et sur l’équilibre des monoplaces qui semblent plus légères à piloter. La gestion de l’ERS a également été revue pour être plus simple.
L’IA des pilotes qui vous entoure a été également modifiée pour rendre leurs comportements moins prévisibles, notamment lorsqu’ils défendent leur position au freinage. Notez également que le mode écran splitté est désormais disponible en mode multijoueur.
Grande nouveauté : à vous de gérer votre écurie
Mais la grande nouveauté de cette version 2020 est bien entendu le mode « Mon écurie » qui vous permet de gérer de A à Z la vie de la onzième équipe du plateau.
A vous de lui trouver un nom, d’en choisir les couleurs, le logo, le sponsor principal, la motorisation et le second pilote puisque vous êtes dans le rôle du patron d’équipe/premier pilote à la Bruce McLaren ou Jack Brabham.
Une fois votre équipe sur pied, vous entamez votre carrière de 10 saisons, semblable à celle du mode carrière habituel sauf que vous devez gérer vous-même tous les aspects de la vie au quotidien de votre équipe, transferts de pilote compris ! A vous donc d’avoir l’équipe la plus attractive possible pour essayer d’attirer Lewis Hamilton ou Max Verstappen dans un de vos baquets.
Les finances tiennent bien évidemment une place centrale dans la gestion de votre écurie et un système de bonus aux résultats vous permettra de progresser plus vite.
Une belle intrusion dans le domaine du management qui complète parfaitement le côté simulation sportive et qui donne du relief à cette nouvelle édition.
Michael Schumacher à l’honneur pour les 70 ans de la F1
Après Ayrton Senna et Alain Prost l’an passé, Codemasters a choisi cette fois-ci de célébrer la carrière de Michael Schumacher, septuple champion du monde de la discipline.
Vous aurez donc la possibilité de piloter quelques-unes de ses mythiques monoplaces, de la Jordan 191 à la Ferrari 248 de 2006 en passant par les Benetton B194 et B195 de ses deux premiers titres mondiaux.
Vous avez également la possibilité d’obtenir des décorations de monoplaces spéciales rendant hommage à l’Allemand ou encore d’acquérir des combinaisons et des casques historiques pour ressembler le plus fidèlement possible au Baron Rouge.
D’autres monoplaces historiques déjà présentes dans F1 2019 sont toujours là, comme la Renault R26 de 2006 ou la Brawn BGP001 de 2009.
Une belle mise à jour
En conclusion, une fois de plus Codemasters ne s’est pas trompé et a réussi à faire évoluer son jeu pour proposer de nouvelles perspectives. Il leur faudra redoubler d’ingéniosité pour faire encore mieux la saison prochaine après un opus 2020 clairement réussi. La sortie du jeu est prévu ce vendredi 10 juillet, sur PS4, Xbox One et PC.