Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a comparé ses débuts en F1 avec ceux de la nouvelle génération de pilotes et l’Espagnol pense qu’il n’y a pas tant de différences hormis les outils bien plus pointus mis à disposition des jeunes pilotes désormais.
Interrogé ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Grande-Bretagne pour savoir ce qu’il pensait de la nouvelle génération de pilotes par rapport au moment où il a débuté sa carrière en F1 en 2001, l’espagnol a répondu : « C’est difficile de comparer. »
« Nous sommes définitivement à un bon moment pour le sport. Je pense que les gars de cette nouvelle génération ont le talent, la préparation, ils ont également des académies qui les aident dans les différentes catégories et ils ont aussi tous les outils avec le simulateur et les ingénieurs très sophistiqués…ils sont très préparés quand ils arrivent en Formule 1. »
« Mais je pense que c’était d’une façon assez similaire dans le passé aussi. Il y a toujours eu un changement de génération, mais ils ont aussi besoin d’une bonne voiture. On voit avec Lando [Norris] ou George [Russell], par exemple, ils sont tous les deux talentueux, l’un se bat pour des podiums et l’autre n’a pas encore marqué de point [cette année]. »
« Parfois c’est un peu injuste. On l’a vu avec Charles [Leclerc], nous avons pu le voir quand la Ferrari gagnait, Charles était au dessus de cette génération, mais maintenant la voiture n’est pas dans cette position. C’est donc lié à la voiture et ce n’était pas si différent dans le passé. »
Alonso se souvient de sa propre expérience en tant que jeune pilote lorsqu’il a débuté sa carrière en F1 au volant d’une Minardi non compétitive.
« Je me souviens qu’en 2001 je n’étais pas très compétitif. C’est un moment où vous devez offrir votre meilleure performance possible, mais en même temps vous devez garder votre motivation intacte parce qu’à chaque week-end le résultat semble être le même. Quoi que vous fassiez, quelle que soit la préparation que vous fassiez. »
« Parfois, vous êtes extrêmement fier et heureux de la performance, et d’autres week-ends, vous êtes un peu déçu de votre propre performance, ou de quelques erreurs, mais le résultat final est le même, et de l’extérieur vous ne ne voyez aucune différence. »
« Alors c’est comme ça. C’est quand même une belle préparation pour le futur et à travers les difficultés, normalement on apprend plus qu’avec du succès. »
