La décision de la FIA est tombée ce lundi soir : la demande d’examen d’Aston Martin de la sanction infligée à Sebastian Vettel a été rejetée par les commissaires sportifs.
Vettel a terminé la course à la deuxième place à Budapest, mais a ensuite été disqualifié puisque la FIA n’a pas pu prélever l’échantillon de carburant requis de 1,0 litre de sa monoplace après la course, conformément aux règlements techniques.
Après la décision, l’équipe a immédiatement déclaré qu’elle ferait appel, tout en recherchant également un «droit de révision» afin d’essayer de renverser la décision.
Lundi après-midi, les commissaires ont entendu le patron de l’équipe Otmar Szafnauer, le directeur technique Andrew Green et le directeur sportif Andy Stevenson. Selon les règles de la F1, afin d’obtenir un droit de révision, l’équipe doit montrer aux commissaires des preuves «nouvelles, significatives et pertinentes ».
Après l’audience, la FIA a révélé qu’Aston Martin avait découvert qu’une pompe à carburant défectueuse sur la voiture n°5 avait causé la perte d’une quantité importante de carburant par inadvertance, ce qui signifie que le personnel de la FIA ne pouvait extraire que 0,3 litre.
Cela a été accepté comme une « nouvelle preuve », mais dans leur document de décision, les commissaires ont déclaré qu’il n’était pas pertinent de savoir pourquoi il y avait moins de 1,0 litre de carburant dans la voiture – écrivant que pour obtenir un droit de révision, « Aston Martin aurait dû présenter des faits indiquant qu’il restait en réalité plus d’un litre de carburant dans le réservoir. L’explication pour laquelle cette exigence n’a pas pu être satisfaite n’est pas pertinente pour la décision de savoir si une infraction à la réglementation a été commise. »
Par conséquent, les commissaires ont rejeté la demande de droit de révision, ce qui confirme la disqualification de Vettel bien que cela puisse encore changer si Aston Martin poursuit son appel, ce qui est un processus distinct.
