18 ans sans titre pilotes : la douloureuse statistique de Ferrari
Ferrari, Vasseur minimise les problèmes profondément enracinés à Maranello : l’humilité fait défaut
La saison 2025 de Formule 1 de Ferrari s’est terminée avec des résultats difficiles à dissimuler, malgré les tentatives répétées de Frédéric Vasseur d’adoucir le message après chaque week-end. La SF-25 n’a jamais été une voiture compétitive, incapable de se battre pour les premières places et souvent en difficulté même pour décrocher un podium. Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont terminé la saison épuisés et désabusés. À Maranello, cependant, les discussions ont continué à se concentrer sur des détails mineurs, alors que l’ensemble de la structure technique restait déficiente.
Vasseur : « Nous sommes un groupe de personnes qui veulent gagner »
Le directeur de l’écurie française a une nouvelle fois tenté de tempérer les attentes après Abu Dhabi : « La saison a été difficile, mais nous devons faire la distinction entre les performances du week-end, les résultats globaux et le développement à long terme de l’équipe », a-t-il déclaré. Cette déclaration semble viser à protéger l’équipe, tout en ignorant la frustration croissante des fans. Cela fait maintenant dix-huit ans que l’écurie n’a pas remporté le championnat des pilotes, et le mécontentement est inévitable.
Fred Vasseur est ensuite revenu sur le début de la saison, tentant de contextualiser les lacunes de Ferrari : « Dès le premier jour à Bahreïn, il était clair que le rythme n’était pas exceptionnel », a-t-il admis. « La disqualification en Chine nous a coûté 25 points et en a donné six à nos concurrents. Après trois ou quatre courses, McLaren avait déjà cent points d’avance. » Une explication qui n’efface toutefois pas les limites structurelles de la SF-25.
Le Français a souligné la compétitivité interne de l’équipe, mettant en avant certains moments positifs : « Nous sommes un groupe de personnes qui veulent gagner, et à plusieurs reprises, nous avons bien récupéré. Après la pause estivale, le rythme s’est amélioré : Austin, le Mexique, même l’Azerbaïdjan se sont bien passés. » Des incidents isolés qui n’ont toutefois pas changé la donne.
Selon Fred Vasseur, de nombreuses difficultés découlent de la nature extrêmement serrée de la F1 moderne, un « problème » qui touche toutes les équipes : « Nous avons eu du mal avec les détails, car aujourd’hui, un dixième de seconde peut signifier dix positions. En Q1, vous pouvez passer de la sixième à la seizième place en un instant. Une petite erreur et vous êtes éliminé ; le week-end suivant, vous êtes sixième ou septième. » Bien que techniquement vrai, cette discussion ne traite pas le cœur du problème : Ferrari manque d’une structure technique adéquate.
L’humilité fait défaut chez Ferrari
Le directeur de l’équipe a également mentionné l’avantage minime dont bénéficient les meilleures équipes : « Seuls McLaren et Max avaient la marge nécessaire pour gérer un problème », a-t-il déclaré. « Pour tous les autres, il suffisait de peu pour prendre du retard. Même Max a terminé onzième à Budapest. C’est bon pour le spectacle, mais difficile pour les équipes. » Une analyse qui semble normaliser les performances globales de Ferrari bien en deçà des attentes ? La question est légitime.
Fred Vasseur a souligné la « convergence » des performances entre les équipes : « Il y a un nivellement, peut-être dû à l’attribution des souffleries qui aide ceux qui sont plus en retard. Nous pourrions commencer l’année prochaine avec un écart encore plus grand, mais c’était l’intention de la F1. » Une déclaration qui détourne l’attention des facteurs internes vers des facteurs externes.
Enfin, le Français a réitéré le caractère imprévisible du championnat : « Nous n’avons jamais connu une saison où une voiture peut être dix-huitième une semaine et cinquième ou sixième la semaine suivante », a-t-il conclu. Des propos qui, à notre avis, tentent de minimiser un échec évident : une équipe sans orientation technique claire, une voiture sous-performante et une direction qui continue de se concentrer sur des détails mineurs alors que Ferrari manque à plusieurs reprises d’une base solide.
L’humilité fait probablement aussi défaut à Maranello, et ce n’est pas un problème nouveau. L’humilité d’admettre qu’un véritable désastre technique s’est produit, à tous égards. L’excuse consistant à interrompre le développement pour se concentrer sur 2026 n’est que la partie émergée d’un iceberg qui a déjà fondu à la base. Trop de choses ont mal tourné, et cela ne peut se limiter aux détails d’une seule séance d’essais médiocre.
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