Alors qu’une décision finale au sujet du gel du développement des moteurs en Formule 1 est attendue à partir du 11 février, le PDG de la discipline lui estime que ce serait quelque chose de positif pour toutes les équipes de la grille.
En raison du futur départ de Honda à la fin de la saison 2021, Red Bull Racing a demandé à la FIA un gel du développement des unités de puissance à partir de cette date, ce qui lui permettrait d’acquérir la propriété intellectuelle de Honda pour continuer à utiliser son moteur encore quelques années sans devoir dépenser des sommes folles en développement pour rattraper les autres motoristes.
Un vote doit avoir lieu le 11 février prochain et il faudra qu’au moins six équipes de la grille votent en faveur de ce gel pour qu’il soit définitivement acté dans la réglementation à partir de la saison 2022.
Red Bull se veut plutôt optimiste puisque l’équipe de Milton Keynes sait qu’elle peut déjà compter sur le vote de sa propre équipe, celui d’AlphaTauri, celui de Renault et celui des trois équipes motorisées par Ferrari.
Cette semaine, Red Bull a reçu un autre soutien de poids, puisque Stefano Domenicali, le PDG de la Formule 1, a indiqué qu’il était lui aussi favorable à un gel du développement moteur, même si ce dernier ne votera pas lors du prochain conseil mondial du sport automobile.
Domenicali a clairement indiqué que cela profiterait non seulement à Red Bull, mais également au reste des équipes, qui ne dépenseraient pas autant d’argent à cet égard.
« J’espère que tout le monde se rendra compte que c’est le bon choix non seulement pour Red Bull, mais aussi pour toute la Formule 1. » a déclaré l’Italien.
Si un gel des moteurs peut permettre à beaucoup d’équipes de faire des économies, il est toutefois bon de rappeler qu’elles ne pourront pas rattraper leur retard en termes de développement sur le moteur Mercedes (qui reste actuellement la référence) avant 2025 et l’introduction d’une nouvelle unité de puissance en F1.