Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton espère toujours voir débarquer la catégorie reine en Afrique du Sud pour y disputer un Grand Prix.
La Formule 1 a conclu des accords à long terme avec plusieurs nouveaux sites au cours de l’année écoulée, notamment à Miami, en Arabie saoudite, au Qatar ou encore plus récemment avec Las Vegas pour une course nocturne sur le Strip. Cependant, le continent africain n’a pas de course au programme, l’Afrique du Sud ayant organisé un Grand Prix pour la dernière fois en 1993, bien que le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a indiqué le mois dernier que le sport envisageait de revenir en Afrique.
« En plus de l’Amérique, en plus de la Chine, je pense qu’il y a aussi un potentiel pour être bientôt en Afrique. » a déclaré Domenicali à Sky Sports.
L’accord Concorde de la F1, qui court jusqu’en 2025, stipule qu’un maximum de 24 courses peuvent avoir lieu au cours d’une saison, ce qui signifie que certaines courses dont le contrat arrive à son terme cette année sont en sursis. A partir de la saison prochaine, la Formule 1 courra à Las Vegas et lorsqu’on a demandé à Lewis Hamilton s’il s’était déjà rendu dans la célèbre ville, le pilote Mercedes a répondu : « Oui, mais celui [le Grand Prix] que je veux vraiment voir c’est l’Afrique du Sud. C’est celui que je souhaite entendre être annoncé ensuite. »
« Nous allons sur à peu près tous les autres continents, donc pourquoi pas ? Finalement, mes ancêtres sont de là, et c’est pour cela que c’est important pour moi personnellement. Je pense que c’est important pour le sport d’y aller, s’ils sont sur tous les autres continents, pourquoi pas là ? »
Le propriétaire du circuit de Kyalami en Afrique du Sud estime que son tracé est en pole position pour accueillir une course de Formule 1 sur le continent africain. Le tracé de Kyalami n’est pas le seul endroit qui pourrait accueillir la F1 en Afrique du Sud, avec des circuits urbains à Cape Town, Durban ou encore Elgin, mais Kyalami semble tout de même en pole position de part ses infrastructures et le peu de travaux nécessaires pour obtenir le fameux Grade 1 de la FIA, sésame indispensable pour pouvoir accueillir une course de Formule 1.