Romain Grosjean confirme que le moteur Ferrari monté à l’arrière de sa monoplace souffre d’un manque de puissance cette année par rapport à la saison dernière.
Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a reconnu la semaine dernière que le V6 Ferrari accuse un retard d’environ sept dixièmes dans les lignes droites par rapport au bloc V6 Mercedes et les écuries clientes de Maranello, telles que Haas ou Alfa Romeo, ont pu s’en rendre compte samedi dernier en qualifications.
« Depuis les essais hivernaux, on sait de toute façon que lorsqu’on passe en mode qualifs, ça ne pousse pas autant que l’an dernier. » a expliqué Romain Grosjean ce jeudi à Spielberg avant la seconde manche de la saison 2020, cité par AutoHebdo.
« Après, c’est sûr que nous sommes en difficulté dans les lignes droites, ça nous a même choqué en qualifications, un peu moins en course. Mais c’est clair que le samedi il y a avait une grosse différence. »
Le week-end dernier en Autriche, Romain Grosjean et son coéquipier Kevin Magnussen ont tous les deux abandonné en raison d’un problème lié au freins. Le Français espère que son équipe a réussi entre les deux courses à régler ce souci.
« Nous avons quelques pistes pour tester des choses et si cela ne fonctionne pas, nous avons des mesures d’urgence que nous devrons mettre en place. »
« Après, on a essayé de faire de notre mieux avec les moyens du bord. Tout ça tourne autour du refroidissement des freins, mais je ne peux pas rentrer dans les détails. »
« Les voitures auront des configurations légèrement différentes pour commencer et on verra si la première est suffisante ou bien s’il faut qu’on passe à la seconde, qui devrait nous aider, mais qui fait perdre un peu de performance. »
« Si nous nous retrouvons dans la même situation que le week-dernier, on ne finira pas la course, c’est clair. »
