« Il a des capteurs spéciaux dans le c***! » – Kovalainen se souvient d’un Hamilton difficile à égaler chez McLaren

7 juin 2020
haikki kovalainen mclaren

Heikki Kovalainen a passé deux ans en tant que coéquipier de Lewis Hamilton chez McLaren, mais le Finlandais admet qu’il a eu du mal à égaler le Britannique.

Pilote McLaren aux côtés de Lewis Hamilton entre 2008 et 2009, Heikki Kovalainen admet que le désormais sextuple champion du monde était toujours un cran au-dessus de lui en piste.

Le Finlandais a bien cerné dans quel domaine il devait faire en sorte de s’améliorer, mais Lewis Hamilton était bien plus fort que lui.

« Je pense que le domaine principal dans lequel j’ai eu du mal à l’égaler, c’était les zones de freinage. » explique Kovalainen dans le podcast de la F1, Beyond the grid.

« En général, ses trajectoires étaient un peu plus carrées que les miennes, donc il freinait plus tard et plus fort. il freinait la voiture sur une distance assez courte. »

« Ses sorties [de virages] étaient assez droites, et je pense que c’était l’une des raisons pour laquelle ses pneus souffraient moins. »

« Il met moins d’énergie dans les pneus et quand il met de l’énergie, c’est dans des endroits où cela fait moins mal aux pneus. »

« Je chargeais les pneus, je faisais des virages assez longs, c’est un peu mon style de pilotage. Je me souviens que chez McLaren les ingénieurs disaient aussi que le style de Fernando [Alonso] était un peu similaire, tout comme celui de Kimi [Raikkonen] et celui de Mika [Hakkinen]. »

« Ils amènent beaucoup de vitesse dans les virages et les rendent très longs, tandis que Lewis arrive, freine tard, tourne la voiture de façon nette et a une sortie plus droite afin que le pneu ait moins d’énergie. »

« Les zones de freinage…c’était toujours là où je luttais contre lui. Donc, je pense que c’est l’un des domaines clés dans lequel il est très bon. »

« Il est aussi très bon en termes de pilotage lorsque la voiture a une faible charge aérodynamique et que la voiture bouge un peu plus. Vous êtes en quelque sorte à la limite de l’adhérence mécanique et de l’adhérence des pneus, si vous voulez. »

« Il est très bon dans ce domaine – il a des capteurs spéciaux dans son c*** et il peut être à la limite et un peu plus au delà que tout le monde je pense. »

Finalement, après deux années passées chez McLaren, le pilote finlandais a quitté l’écurie et a admis qu’avoir roulé aux côtés d’un coéquipier comme Lewis Hamilton a été douloureux.

« J’ai senti que les deux années là-bas, c’était difficile pour moi. Il était juste un tout petit peu plus rapide tout le temps et je devais forcer à chaque séance. »

« C’était directement après les tests d’hiver, j’ai toujours dû forcer pour lui correspondre ou être en avance sur lui. »

« Un tour moyen, ça n’était pas suffisant. Et en faisant ça pendant un an et demi, j’ai en quelque sorte manqué d’énergie, et dans la deuxième partie de la deuxième année, en 2009 chez McLaren, on peut même dire que j’ai roulé en dessous de mes capacités. »

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.