Mark Webber pense que Lewis Hamilton sera le pilote qui arrivera le plus facilement à se remettre dans le bain lors de la reprise de la saison 2020 en Autriche en juillet.
Après plusieurs mois d’inactivité en Formule 1, les pilotes auront certainement besoin d’un laps de temps pour se remettre dans le rythme et pouvoir piloter une monoplace à ses limites rapidement.
Certains comme Max Verstappen estiment qu’il ne lui faudra que quelques tours de piste avant de retrouver ses repères, alors que d’autres comme Carlos Sainz ou Lando Norris, estiment que ce sera compliqué physiquement lors de la reprise.
Pour l’ancien pilote de F1 Mark Webber, le seul homme de la grille capable de remonter dans une monoplace de F1 sans jamais donner l’impression de s’être arrêté est Lewis Hamilton.
Interrogé dans le podcast de la F1, l’Australien estime que le grand favori pour la saison 2020 sera le sextuple champion du monde : « Je pense que c’est Lewis. »
« Je pense que c’est Lewis, c’est réglé pour lui. il n’y a pas ou peu de kilométrage, un programme perturbé – c’est un gars qui n’a pas besoin de tout ça – il n’a pas besoin d’aller taper dans les balles de tennis. » estime Webber.
« C’est juste un gars qui peut être prêt avec un très, très court préavis. Donc, je pense que pour lui ce sera très, très spécial. »
Rappelons tout de même que le pilote britannique a réalisé un test d’une journée au volant d’une monoplace de la saison 2018 la semaine dernière sur le circuit de Silverstone en Angleterre.
Le sextuple champion du monde a déclaré à la suite de ce test : « Il y a toujours de nouvelles sensations, bien-sûr, c’est une ancienne monoplace, mais elle reste fantastique. »
« Nous avons suivi un programme solide aujourd’hui, Valtteri a réalisé sa journée sur une piste sèche, alors que la mienne a débuté sur le mouillé, elle était grasse. »
« Mais j’ai grandi avec ce type de météo, j’y suis donc habitué. J’ai quand même pu avoir de bonnes sensations et je n’ai jamais eu l’impression de m’être arrêté, donc, c’est positif. »
« Je pense qu’à chaque fois que nous avons une longue pause – je crois que là c’était 103 jours ou quelque chose comme ça – on se demande si on arrivera encore à piloter. Mais ce sont de bonnes sensations, je suis prêt, je suis en forme. »