Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing, est revenu un peu plus en détail sur les difficultés que rencontre une équipe de F1 pour lancer le développement de certaines pièces sans connaitre le calendrier définitif à l’avance.
Jusqu’à présent, la F1 n’a dévoilé que les huit premières dates de la saison 2020, et ces huit courses se disputeront en Europe et à huis clos sur six circuits différents.
Mais dans le cadre du développement technique des monoplaces, les équipes doivent impérativement savoir à l’avance sur quels circuits elles rouleront cette année, afin de focaliser le développement de certains packages aérodynamiques en fonction des tracés visités.
C’est principalement parce que personne ne sait encore où la F1 se rendra après le mois de septembre, que la plupart des équipes ne programment aucune mise à jour après l’été comme l’explique Fred Vasseur.
« Nous avions prévus des mises à jour pour les troisième et cinquième courses. Finalement, nous les verrons sur la voiture en Autriche. » explique le Français à AMUS.
« Pour toutes les équipes, en particulier les petites, cela dépendra par la suite du calendrier. Combien de courses auront-nous? A quel revenus peut-on s’attendre? »
« Nous ne connaissons pas exactement la situation économique de la saison en cours, et il est donc difficile d’estimer de nouvelles mises à jour. Nous allons attendre un peu. »
« Je pense qu’il y aura entre huit et seize courses., plus ce serait difficile. Mais nous ne savons pas ce qui va rentrer, il est donc difficile de déterminer le budget. »
« Tant que nous ne savons pas où nous piloterons, le développement reste très difficile. Devons-nous produire un package faible appui? Un package fort appui? On est un peu à l’aveugle pour ainsi dire. »
« Dans un avenir proche, probablement même avant Spielberg, nous comprendrons mieux à quoi s’attendre en 2020. »
En effet, la Formule 1 devrait en toute logique dévoiler le calendrier définitif de la saison 2020 la semaine prochaine juste avant la première course de l’année.