Le patron du circuit de Silverstone rappelle que la tenue des deux courses annoncées sur son tracé en juillet dépendra du feu vert du gouvernement britannique.
La semaine dernière, Silverstone a annoncé avoir trouvé un compromis avec la F1 pour organiser deux courses au mois de juillet.
Mais le patron du tracé britannique a voulu rappeler que la tenue de ces deux manches ne seront possible que si le gouvernement donne son feu vert en raison de la crise sanitaire actuelle.
« Nous continuons d’y réfléchir, il y a toujours du travail en cours et ce sera le cas jusqu’à « la livraison ». » a expliqué Stuart Pringle, le boss de Silverstone à Sky Sports.
« Permettez-moi à nouveau de souligner que tout cela est entièrement subordonné au fait que le gouvernement nous donne son feu vert, ce qui pourrait être l’une des raisons pour laquelle ces courses n’auraient pas lieu. »
« Cependant, si la situation évolue conformément à la feuille de route que le gouvernement a dévoilée au début de la semaine, il semble que cela devrait être possible, et nous travaillons avec eux et avec toutes les autorités compétentes pour nous assurer que nous pouvons nous conformer. »
« La F1 essaie d’introduire un régime de tests très rigoureux pour lui permettre de disputer son championnat à travers le monde. »
« Oui, nous avons dû faire beaucoup de planification sur le pouce pour voir si c’est possible. Cela sera très différent de la façon dont nous organisons normalement un événement F1. »
« Je regrette désespérément que nos fans ne peuvent pas être présents et j’espère qu’ils seront réconfortés par le GP de Grande-Bretagne ou un autre qui n’a pas encore de nom. C’est donc un autre travail que nous devons faire – pour nommer la deuxième course. »
Pringle a reconnu qu’il y avait encore des défis majeurs à relever concernant les voyages, notamment les dispositions pour que les trois équipes de F1 basées en dehors du Royaume-Uni se rendent à Silverstone.
« Il s’agit des équipes d’outre-mer qui viennent au Royaume-Uni, mais aussi des équipes britanniques qui vont et viennent de leurs bases d’origine. »
« Oui, il sera considérablement plus facile pour 70% des équipes de se rendre à cette course par rapport aux autres courses, mais il y a encore 30% qui ne sont pas basés dans la «vallée du sport automobile» ici dans le Northamptonshire. »
« Il doit donc y avoir des solutions robustes et des solutions qui doivent répondre non seulement aux exigences de ce pays, mais aussi à d’autres pays du championnat, car il n’y aura pas de championnat si le seul endroit où la F1 peut courir est la Grande-Bretagne. »
« Il doit y avoir une solution holistique qui fonctionne pour la chose dans son ensemble. Je sais qu’il y a énormément de travail à faire à ce niveau, je sais que tout le monde désire ardemment trouver une solution viable, et il reste encore un peu de temps. J’espère que ces solutions seront trouvées. »