Jeu F1 22 : le test complet…et notre verdict !

27 juin 2022

Chaque année, les développeurs de jeux vidéo sportifs redoublent d’efforts (ou pas) afin de proposer des jeux toujours plus peaufinés, complets et fidèles à la réalité. Depuis 2009, c’est Codemasters qui a la tâche de sortir un jeu de F1 officiel à chaque saison et il faut dire que depuis 2016 les différentes itérations sont d’une qualité qui n’a pas à rougir face à d’autres jeux de course. Cette ultime version sobrement intitulée F1 22 saura-t-elle prendre le virage de la « nouvelle ère » ? Réponse dans ce test complet.

F1 Life, la F1 autrement :

Angle de communication pour cette version 2022, F1 Life (ou Vie F1 en VF) a suscité quelques interrogations de la part des médias et des joueurs. Au menu : customisation d’avatar, décoration d’une maison et achat de supercars pouvaient laisser dubitatif. Que l’on se rassure toutefois, nous sommes encore très loin des Sims ! F1 Life sera avant tout votre HUB personnel, un salon qui vous permettra d’accueillir vos amis en attendant le paramétrage et le lancement d’une partie en multijoueurs.

La personnalisation vous permettra de changer les vêtements et accessoires de votre avatar (qui ne sera pas en tenue de pilote donc), quelques meubles et éclairages, le sol et les murs. Pas de quoi se noyer et la personnalisation sera réglée en 10 minutes montre en main, rassurez-vous. Vous pourrez également exposer vos trophées durement gagnés en jeu, et surtout, vos supercars achetées à coup de jetons qui seront eux-mêmes gagnés durant vos sessions de jeu (en faisant tant de kms, en réalisant tels exploits etc…). A savoir qu’il n’y qu’une dizaine de supercars disponibles dans le jeu F122, la totalité sera donc rapidement à votre disposition. Pour les modèles, on ne vous spoilera, sachez simplement qu’il s’agit de constructeurs présents en F1. On imagine assez facilement que des mises à jours ou des « packs » puissent venir compléter notre garage ultérieurement.

F1 Life reste une idée rafraîchissante puisqu’elle a l’avantage de nous permettre de personnaliser notre menu qui sera donc plus chaleureux. Bien entendu, le Podium Pass viendra compléter tout cela avec de nouveaux éléments disponibles gratuitement ou en payant. Il serait d’ailleurs appréciable de voir nos progressions et collections transférables les années suivantes sur les futurs jeux F1.

Pour finir sur ce mode, on notera qu’il a la bonne idée d’introduire les supercars dans vos différents garages, mais cet ajout n’est pas simplement esthétique, puisque vous pourrez conduire les supercars en mode libre ou dans différents défis que nous vous dévoilons tout de suite.

Mode de jeu : des absents et des nouveaux venus

Du coté des modes de jeu on retrouvera le mode Grand Prix qui vous permettra de paramétrer un ou des week-ends de Grand Prix selon votre envie. A noter qu’il est désormais possible de programmer des week-ends avec le format des courses Sprints en guise de qualifications. Le mode carrière à un ou deux joueurs reste similaire au mode carrière de F1 2021 à un détail près sur les essais libres qui sont plus complets et où l’on se sent d’avantage impliqués dans le développement de la voiture, mais nous y reviendrons. Si vous souhaitez pousser la gestion, vous pouvez toujours opter pour le mode « mon écurie » qui, comme auparavant, vous permet de gérer intégralement votre team, vos pilotes etc…

Le jeu est bien entendu à jour au niveau du calendrier officiel de la Formule 1 2022 et vous retrouverez donc le circuit de Miami où s’est disputé un Grand Prix début mai. Les circuits de Barcelone en Espagne, de Melbourne en Australie et d’Abu Dhabi ont quant à eux été mis à jour afin de respecter les modifications apportées récemment sur ces trois tracés.

En multijoueurs, vous pourrez affronter d’autres joueurs via des courses simples ou des courses classées avec un peu plus d’enjeux. L’hôte du lobby sera en charge de choisir le format des week-end et les limites des assistances de conduite tolérées et si vous avez besoin de remplir la piste, l’IA pourra toujours se mêler à la bataille. Toujours d’actualité, le mode écran partagé est encore présent et c’est suffisamment rare aujourd’hui pour être souligné. Toujours en multi, les épreuves hebdomadaires sont toujours là et vous proposeront différents scénarios et défis.

Nous avons pu tester le jeu en multijoueurs en ligne, que cela soit en mode Grand Prix ou sur une carrière à deux, la stabilité est au rendez-vous et nous n’avons constaté aucun bug ni lag. La seule différence notable est esthétique, puisque lorsque j’invitais Hervé à me rejoindre sur une session, il pouvait admirer mon salon ainsi que mes supercars… de mon coté je voyais son avatar déambuler dans mon espace F1 Life. A noter que le cross play est bien disponible dans F1 22 mais que nous ne sommes pas parvenus à créer une session nous permettant d’inviter Cesare qui est sur PS4 (Hervé et moi avons testé le jeu sur Xbox Series X). En effet, pour inviter un ami d’une autre plateforme, il faut son identifiant Electronic Arts. Le problème c’est que nous ne sommes pas parvenus à entrer l’identifiant dans un quelconque menu. Un patch rendra certainement les choses plus évidentes prochainement.

Enfin, un tout nouveau mode fait son apparition grâce à l’ajout des supercars, les défis Pirelli, qui proposent pour l’heure 40 défis sur les pistes du calendrier 2022. Ces défis seront à réaliser à bord de l’une de vos supercars, vous trouverez des défis de vitesse moyenne, des chronos à réaliser ou encore des épreuves de drifts, le tout à réaliser dans 3 différents modes de difficultés. Même si cet ajout n’est pas commun pour un jeu de F1, il faut dire qu’il est plutôt bien réalisé. Les voitures sont bien modélisées, les sensations de conduite sont bonnes et l’état d’esprit rejoint l’état d’esprit « Show » que la F1 a intégré ces dernières années notamment depuis le rachat par Liberty Media en 2016.

Pour ceux qui avaient aimé « Point de Rupture », le scénario de F1 2021, Codemasters a décidé de ne pas reconduire l’expérience dans ce dernier opus. Si vous voulez gravir les échelons, il vous faudra donc passer par le traditionnel mode carrière. Autre absence que certains pourront regretter, les voitures historiques ne sont pas de la fête cette année (l’année dernière non plus), les fans nostalgiques des Ferrari de Michael Schumacher ou des McLaren de Ayrton Senna et Alain Prost devront donc faire sans cette année.

Gameplay : une nouvelle ère … de déjà vu ?

Comment améliorer un gameplay qui est peaufiné et approuvé depuis des années ? En ne touchant à pas grand-chose finalement. Les sensations de conduite sur ce F1 22 sont excellentes que ce soit à la manette ou au volant, et que vous ayez activé ou non les différentes assistances du jeu. A ce sujet d’ailleurs, je vous recommande d’enlever toutes les assistances sauf peut-être l’anti-patinage que vous pouvez laisser en intermédiaire dans un premier temps. Vous aurez ainsi des sensations de glisse et vous « sentirez » mieux votre monoplace tout en persévérant sur des séances d’essais et au bout de quelques heures, le plaisir n’en sera que décuplé.

Ne tournons pas autour du pot, les sensations de conduites sont excellentes, le jeu est grisant, les différents types de circuit offrent une variété de conduite très plaisante et vous allez rapidement trouver votre style de pilotage, car justement les sensations vous aident à le déterminer. Un grand bravo donc aux équipes de Codemasters.

Cesare, qui a intégralement testé le jeu au volant (Thrusmaster T300 RS et une roue Ferrari SF1000), a trouvé le rendu excellent après tout de même quelques longs réglages pour calibrer le volant, qui ne sont malheureusement pas préprogrammés dans le jeu. Les sensations sont globalement les mêmes qu’en 2021 avec une amélioration du moteur physique et l’intégration de la nouvelle réglementation technique. Nous avons constaté au volant comme à la manette que le comportement des monoplaces est un peu moins traître que dans F1 2021 ou l’arrière avait tendance à décrocher soudainement. Cependant, cela ne rend pas le jeu d’autant plus facile ! En effet, si vous jouez en mode expert/légende/as du volant, vous constaterez que les dégâts sont encore plus réalistes. Par exemple, si vous êtes trop gourmand au passage d’un vibreur vous pourrez facilement endommager votre fond plat ou le diffuseur et les performances de votre monoplace seront directement impactées.

Pour les joueurs à la manette, rassurez-vous et le jeu est parfaitement jouable. De plus, les manettes offrent désormais un meilleur feeling qu’avant, il sera ainsi plus facile de doser son accélération ou son freinage et les vibrations sont cohérentes avec le comportement de la monoplace. On sentira ainsi facilement sa voiture survirer ou sous-virer. La différence notable avec un volant est le passage de vitesses qui est bien plus naturel avec des palettes, ainsi que la direction qui est bien plus coulée et fluide qu’avec un joystick, mais pas de quoi entacher le plaisir à la manette, bien qu’évidemment nous vous recommandons fortement d’opter pour un volant afin d’exploiter au mieux F1 22.

Si vous vous posez la question du comportement des monoplaces, qui sont plus lourdes qu’en 2021, oui les développeurs ont réussi à retranscrire cette prise de poids et on se plaint comme les pilotes se plaignaient en début d’année. Certains freinages et virages serrés qui se passaient facilement en 2021 sont beaucoup plus délicats en 2022.

L’équipe de développement est allée chercher de petits ajouts de gameplay là où on ne les attendaient pas forcément, et il faut dire que ça marche. Après avoir fait quelques sessions, on se dit rapidement « mais pourquoi ils ne l’ont pas mis avant ». Afin de rendre les courses plus immersives, Codemasters a décidé de rendre manuelles certaines tâches qui étaient automatiques auparavant. Tout d’abord, le tour de chauffe qui en plus de chauffer vos gommes et votre embrayage, vous demandera de vous positionner sur la grille manuellement. Ainsi, vous pourrez très bien légèrement vous mettre en biais, maximiser votre avance ou complétement vous rater et être pénalisé pour cela.

L’arrêt au stand est également concerné par cet ajout. Ainsi, lors de l’arrivée dans les stands (avec vitesse limitée automatiquement ou manuellement), vous aurez un compte à rebours qui vous indiquera quand tourner au bon moment vers vos mécaniciens. Si vous tournez trop tôt ou trop tard, l’arrêt sera plus long; si vous tournez au bon moment vous réaliserez alors un pit stop parfait.

Ce mode immersif concerne également la période de voiture de sécurité ou vous devrez rejoindre vous-même le peloton et garder le rythme de ce dernier sans doubler. Vous réaliserez également vous-même la relance si vous êtes en première position ou devrez ne pas vous faire piéger si vous êtes suiveur. Ce mode immersif porte plutôt bien son nom, il ajoute une tension et on vit un peu plus pleinement les événements. Quand on connait l’importance de la procédure de départ, les arrêts aux stands et la voiture de sécurité, il semble clair qu’y participer d’un peu plus près est une évidence sur un jeu de F1.

Pour les personnes qui ne souhaitent pas se stresser avec ces procédures (qui sont abordables et compréhensibles très rapidement), vous pourrez désactiver ce mode immersif afin d’être en mode diffusion durant ces événements. De cette façon, tout est géré par l’IA et vous n’avez qu’à admirer le spectacle sans aucun stress.

Petit ajout complémentaire sur les essais libres en mode carrière : lorsque vous choisissez un programme d’essais (pneus, sprint, course, ERS etc…) vous aurez en réalité augmenté vos objectifs en transparence sur la piste, des portes à passer, l’usure des pneus à maintenir à un certain niveau, une trajectoire spécifique qui indiquera si vous êtes dans les attendus du programme. Tous ces éléments vous octroient des points qui seront indispensables pour le bon développement de votre monoplace; une bonne façon d’être un peu plus investi durant les séances d’essais avec des objectifs que l’on se plait à vouloir dépasser et mesurables en direct.

La grande nouveauté de ce F122 du coté gameplay est également la présence d’un mode VR (réalité virtuelle). Ainsi, si vous êtes équipé d’un PC qui en a dans le ventre et d’un de ces casques : Valve Index, Oculus Quest 2 + Link Cable, Oculus Rift S, HTC Vive ou HTC Vive
Cosmos, vous pourrez vivre les courses avec cette technologie qui commence à être au point à condition de mettre la main au portefeuille. Attention, la VR ne concerne pas les console pour F1 22. Vous retrouverez un petit aperçu de ce que cela donne ici.

Bande annonce officielle F1 22

Quelques mots sur l’IA…

L’Intelligence Artificielle nous a semblé plutôt en mode « bourrin » sur la version qu’il nous a été donnée de tester, quel que soit le niveau de difficulté choisi (allant de 1 à 100). Si vous vous trouvez sur la trajectoire normale et que vous ne roulez pas assez vite pour l’IA, bien souvent elle ne cherchera pas à manœuvrer et viendra salement vous emboutir l’arrière train, ou encore elle viendra se frotter à vos pneus jusqu’à vous pousser dans le décor pour pouvoir suivre sa trajectoire. Cela peut être compréhensible dans le premier virage, ou encore si nous freinons fort et trop tôt, mais quand vous finissez régulièrement en tête à queue parce que vous semblez ne pas exister sur la piste pour les autres, cela devient rapidement… agaçant. On espère sincèrement qu’un patch viendra régler tout ça.

Toujours concernant l’IA, il vous est possible dans les réglages de difficulté d’opter pour l’option IA adaptative. Cette option permet à l’IA de vous rattraper plus facilement si vous avez trop d’avance. Inversement, si vous avez pris trop de retard, elle « ralentira » pour que vous puissiez revenir dans la course plus facilement. Cette option est intéressante pour les nouveaux venus afin de rester toujours dans une course serrée.  En revanche, nous déconseillons d’activer cette option si vous rechercher la simulation que le jeu prône.

Graphismes et audio : le diable est dans les détails

Côté technique, les développeurs ont su réagir. J’avais été assez déçu l’année dernière sur les versions consoles nouvelle génération. La différence entre Xbox Series et Xbox one n’était pas flagrante, idem pour les versions PS5 vs PS4, pire les replays étaient catastrophiques. F1 22 a bien fait le saut nouvelle génération, les versions next gen profitent de graphismes plus fins, d’une meilleure gestion de la lumière et d’un rafraîchissement de 60 images par seconde constant.

Les monoplaces sont très bien modélisées, un vrai travail a été fait sur la piste et les décors. Nous ne sommes pas au point d’avoir des graphismes photo-réalistes mais, qu’on se le dise, le jeu est très beau. Ce rendu est servi en réalité par plein de petits détails qui viennent renforcer l’immersion et qui fait un tout. Le public est plus vivant, les garages et staff d’équipes sont travaillés, le tarmac est très détaillé, l’effet de piste mouillée est sublime, les reflets sur les monoplaces sont plus précis. En bref, on sent que l’on est passé sur la nouvelle génération et que les consoles sont enfin exploitées.

Sur PS4 (et certainement sur Xbox One), Cesare a un constat plus mitigé, le jeu est similaire à F1 2021, avec donc des graphismes en fin de course sur les consoles anciennes générations, la comparaison face à Gran Turismo ou Forza Motorsport est donc assez douloureuse.

S’il fallait émettre un petit bémol sur console nouvelle génération, j’aurais aimé une modélisation des pilotes encore plus poussée, bien que nous les reconnaissions facilement, mais on peut faire mieux, surtout au niveau des expressions qui sont assez figées. Je chipote, car nous ne voyons les pilotes quasi que sur le podium, mais quand on voit le niveau de finition du jeu qui est excellent, cela se remarque forcément.

Pour ce qui est de la partie audio, sur la piste vous retrouverez un son retravaillé sur les monoplaces, le rendu est excellent et nous semble très proche de la réalité. L’effet de frottement au sol est plus prononcé ce qui renforce encore une fois l’immersion et passer « eau rouge »  à fond avec une monoplace qui tape au sol est grisant, l’audio contribuant à cela.

J’ai été agréablement surpris par le travail audio réalisé dans les stands. En effet, en plus des bruits classiques de moteurs et ventilations, un effort a été fait sur les bruits d’ambiance : vous entendrez ainsi des gens parler, rigoler, applaudir, ce qui nous plonge dans l’ambiance des paddocks et fait ressortir l’équipe derrière notre monoplace. C’est un détail, mais cela contribue au rendu final.

Concernant les commentaires, en version française, vous aurez le plaisir de retrouver Julien Fébreau en tant que commentateur principal. Il sera accompagné par Jacques Villeneuve, Jean-Eric Vergne ou Nicolas Martin. A noter, si vous optez pour l’option automatisée et donc spectateurs du tour de formation, des arrêts au stands ou de la voiture de sécurité, Julien Fébreau ira de son petit commentaire en fonction des événements en piste.

Enfin une playlist !

Pour la première fois dans une jeu officiel de F1, vous retrouverez une playlist essentiellement house et électronique. Fini donc les musiques d’ascenseur dans les menus (et toujours la même!), ainsi pas moins de 33 artistes rejoignent le casting F1 22. Détail sympa, si vous tendez l’oreille dans les stands lors de vos réglages de séances, vous pourrez également entendre en fond les musiques tourner.

Verdict

F1 22 est un jeu qui va chercher les détails, Codemasters maîtrise son sujet notamment en termes de gameplay. Le pilotage est grisant, il l’était déjà l’année dernière mais pour agrémenter tout ça, les développeurs ont joué sur les détails pour sortir un des meilleurs jeux de F1 à ce jour.

Le gap de la nouvelle génération de console est enfin passé, rendant les courses encore plus plaisantes. Les développeurs le savent et l’exposent via le mode diffusion qui a le luxe d’être ultra cohérent avec les infographies et les commentaires qui viennent l’agrémenter. Pour ceux qui veulent vivre l’action à fond, les modes immersifs des tours de formations, arrêts aux stands et voiture de sécurité sont à leur disposition et honnêtement, on se demande pourquoi ces modes n’étaient pas présents plus tôt tant ils semblent incontournables dans un jeu de F1.

Enfin, l’ajout du mode F1 Life –  mode qui me laissait dubitatif au départ – est une bonne idée. Il a l’avantage de rendre le jeu plus « chaleureux » et un peu plus personnalisé sans pour autant rendre le podium pass indispensable, ce qui était une de mes craintes. Trop d’éditeurs se perdent aujourd’hui dans l’appât du gain facile, Codemasters et Electronic Arts ne semblent pas (encore) en être arrivés là sur la franchise F1. Concomitant à ce mode, les supercars que je ne jugeais pas judicieuses dans un jeu de F1 y ont finalement leur place. Elles permettent de faire une pause entre deux Grand Prix et rendent hommage aux bolides produits par les constructeurs présents en Formule 1, souvent avec des technologie issues de la F1.

Même si cela peut paraître optionnel, l’ajout d’une bande originale est un réel plus. En plus de l’ambiance et du confort de navigation, cela offre un jeu « fini » et élève la franchise des jeux officiels F1 encore trop souvent considérés comme des jeux de niche.

Les seules ombres au tableau qui nous avons soulevées ont déjà été notées par les développeurs et devraient être corrigées par le patch day one. Il faudra peut être attendre un peu pour une correction de l’IA qui nous a fortement agacés, ce qui n’était pas le cas sur F1 2021, nous sommes donc optimistes sur ce point.

Avis très personnel, mais Hervé et moi même regrettons l’absence des voitures historiques, ce qui n’est pas le cas de Cesare qui se concentre sur les monoplaces actuelles. En revanche, il regrette de ne pas pouvoir rouler sur plus de circuits comme Portimao ou le Mugello (qui ne font pas partie du calendrier 2022) et qui offrent d’excellentes sensations.

Autres ajouts qui auraient pu avoir du sens selon nous : les essais hivernaux et les essais Pirelli, par exemple en mode carrière, qui permettraient de faire encore plus progresser le développement de notre monoplace avant le début et en cours de saison. L’ajout d’un simulateur serait également une idée : cela permettrait de nous exercer sur une piste que l’on connait mal et ainsi éviter de fracasser notre monoplace en essais libres et gâcher une séance. Oui, nous chipotons…

Les autres bugs, pour vous donner des exemples, prêtent à sourire. J’ai par exemple fait toute une séance d’essais avec un DRS qui restait ouvert et qui, malgré l’intervention des mécaniciens, restait ouvert avec le même message de l’ingénieur en boucle « rentre au garage ». A ce titre, nous n’avons pas forcément été emballés par les messages radio de l’ingénieur qui ont tendance à tourner en rond. Le jeu a également tendance à vouloir vous faire partir en slick sous la pluie, et enfin en multi lors d’un GP du Canada sous la pluie, nous avons pu constater que les nuages allaient à environ 350km/h dans le ciel… perturbant.

En conclusion, nous avons été trois à tester le jeu et le constat est sans appel : nous avons adoré et n’ayons pas peur de le dire, nous avons pris notre pied sur certaines séances. F1 22 est un jeu qui semble avoir été développé par des fans pour des fans, cela se ressent à tous les niveaux en jeu.

Un grand merci à Hervé qui a pris beaucoup de temps sur le jeu en multi avec moi pour tester et re-tester les différents modes, possibilités etc…A Cesare pour ses retours sur PS4 et volant. Merci également à Electronic Arts, Codemasters et leurs partenaires pour nous avoir permis de réaliser le test dans des conditions optimales.

F1 22 sort le 1er juillet 2022 sur Xbox One / Series, PS4 / PS5 et PC, les personnes ayant précommandé l’édition Champions auront accès au jeu dès ce mardi 28 juin.

 

 

Rémy Calame

Fan de Formule 1 depuis son adolescence, Rémy s'est rapidement déplacé sur les Grands Prix en tant que fan. Amoureux de l'atmosphère régnant sur les circuits il a décidé de partager sa passion en vivant de l’intérieur la F1 avec Cesare et F1only.fr