Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a exprimé une nouvelle fois tout son soutien à Mattia Binotto et son équipe dans ce qui est l’une des périodes les plus compliquées de la Scuderia Ferrari depuis bien longtemps.
Après le fiasco du Grand Prix de Belgique où Ferrari a signé son pire résultat en F1 depuis dix ans avec les deux pilotes hors des points, les médias italiens ont été assez virulents à l’encontre du directeur de l’équipe Mattia Binotto.
Confiance dans l’équipe actuelle et optimisme pour l’avenir. C’est le message qui ressort de l’interview que le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a donnée au New York Times.
« J’ai une confiance totale en Mattia Binotto et son équipe. » a déclaré Camilleri « Les résultats ne sont pas là pour le confirmer mais ces choses prennent du temps. »
« Malheureusement, dans le passé, il y a eu trop de pressions et une histoire de personnes forcées de partir. Il y avait une atmosphère de porte tournante et je mets un terme à cette tendance. »
« Je veux être sûr qu’il y a de la stabilité, malgré l’incroyable pression sur l’équipe, notamment de la part des médias italiens, qui sont parfois brutaux en demandant à voir des têtes tomber. Ce n’est pas la solution. »
Le PDG de Ferrari a également évoqué la structure technique qui a été récemment réorganisée: « J’ai mis en place une stratégie plus orientée sur le long terme, notamment en termes d’investissements. » a-t-il déclaré.
« Amener les gens à travailler davantage en équipe prend toujours du temps car on ne peut pas changer une culture du jour au lendemain. »
« La situation en 2021 peut s’améliorer. En 2022, cependant, les nouvelles règles entreront en vigueur et à chaque fois qu’une révolution technique survient, des opportunités se créent pour un remaniement des cartes. »
« Nous avons le talent, l’éthique de travail et la détermination pour réussir et je suis convaincu que nous reviendrons nous battre pour le sommet. »
Camilleri a également abordé le thème de l’expansion des programmes sportifs de Ferrari, qui évalue sa participation au WEC dans la catégorie des prototypes ainsi qu’au championnat américain IndyCar.
« A l’Indy, notre engagement dépendra de la flexibilité dans les futures réglementations. » a-t-il conclu.