Sixième au championnat du monde des constructeurs en 2020, la Scuderia Ferrari a connu sa pire saison en F1 depuis 1980 où elle avait terminé dixième du classement.
La saison 2020 de Ferrari aura été atypique à bien des égards avec l’annonce surprise avant même le début de la saison que l’Allemand Sebastian Vettel ne serait pas conservé l’an prochain, l’aveu du directeur de l’équipe que la SF1000 était une monoplace complètement ratée ou bien encore la démission surprise du PDG de la marque au cheval cabré, Louis Camilleri, la semaine dernière.
Une saison à oublier donc pour Ferrari, qui doit désormais se tourner vers l’avenir et la saison 2022, puisque l’an prochain, les monoplaces n’évolueront que très peu, ce qui veut dire que l’équipe italienne devrait certainement encore souffrir.
« Malheureusement, il y a peu à dire sur la course d’aujourd’hui [Abou Dhabi]: la conclusion décevante d’une saison décevante. » a déclaré le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, ce dimanche soir après la dernière course de l’année où ses pilotes ont terminé en dehors des points.
« Nous devons tourner la page et penser à l’avenir, sans oublier ce que nous avons appris au cours de ces mois très durs et difficiles. »
« Nous devons reprendre le dessus, travailler sans relâche sur la voiture de l’année prochaine pour compenser le déficit de performance qui nous sépare des meilleurs. »
« Cependant, aujourd’hui a été une journée spéciale car pour la dernière fois, Sebastian [Vettel] a couru pour nos couleurs. »
« Il est le troisième pilote Ferrari le plus titré de notre histoire en Formule 1: seuls Michael Schumacher et Niki Lauda ont fait mieux que lui. »
« Cette statistique suffit à définir l’empreinte qu’il a laissée au cours de ses six années avec nous. Sebastian était arrivé à Maranello avec beaucoup d’espoir et a été accueilli avec une grande impatience: nous nous quittons avec beaucoup de joies dans les archives mais aussi avec quelques regrets pour ce qui aurait pu être et ce qui n’était pas. »
« Dommage, mais cela fait partie de la vie, celle d’un pilote et d’une équipe. Ce qui est certain, c’est que même s’il sera un adversaire sur la piste l’année prochaine, il restera toujours dans la famille Ferrari. »
