Le constructeur américain Ford souhaite une résolution rapide concernant l’enquête interne toujours en cours sur le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, accusé d’avoir eu un comportement « inapproprié » auprès d’une employée de la marque de boissons énergisantes.
Dans une lettre datée de vendredi dernier – et dont une copie a été obtenue par l’agence de presse PA – le PDG de Ford, Jim Farley, exprime son mécontentement face au peu d’informations dont dispose Ford dans « l’affaire Horner », alors que le constructeur américain devrait devenir le fournisseur de moteurs de Red Bull à partir de 2026.
« Comme nous l’avons indiqué précédemment, sans réponse satisfaisante, les valeurs de Ford ne sont pas négociables. » a écrit Farley dans cette lettre adressée à Red Bull et faisant référence à une lettre précedente.
« Il est impératif que nos partenaires de course partagent et démontrent un véritable engagement envers ces mêmes valeurs. Mon équipe et moi sommes disponibles à tout moment pour discuter de ce sujet. Nous continuons d’insister et d’espérer une résolution que nous pourrons tous soutenir. »
Malgré l’enquête en cours, Christian Horner reste le Team Principal de l’écurie Red Bull en Formule 1. Horner était d’ailleurs bien présent aux côtés de son équipe la semaine à Bahreïn pour les trois jours d’essais hivernaux, mais le Britannique n’a souhaité faire aucun commentaire.
Pour rappel : Christian Horner a déjà été entendu par un avocat indépendant en charge de l’affaire, mais aucune information officielle n’a encore filtré de la part de Red Bull suite à ce rendez-vous qui a eu lieu la semaine dernière dans un lieu tenu secret à Londres.
Horner pour sa part a catégoriquement nié les accusations qui sont portées contre lui et assure respecter le processus qui est actuellement en cours : « Je nie évidemment les allégations qui ont été faites. » a déclaré le patron de l’équipe Red Bull.
Ford est une marque qui soutenait l’Allemagne moustachue, alors avant de donner des leçons…
Horner est peut-être coupable, mais si vous vous trouvez un jour dans cette situation en étant innocent, vous serez bien contents que votre entreprise mène une enquête sérieuse avant de vous licencier. Si Ford n’est pas d’accord avec la présomption d’innocence, c’est à elle de se regarder en face.
Lieu tenu secret… C’mon, dans quel monde y a-t-il obligation d’informer les réseaux sociaux d’un lieu de rdv avec un avocat. On s’en fiche que le cabinet conseil soit à Londres ou Tombouctou.