Les équipes de F1 le savent, le Hungaroring de Budapest est l’un des tracés du calendrier le plus difficile en termes de températures, notamment parce que le Grand Prix de Hongrie se dispute chaque année à la même période en plein été.
L’emplacement du Hungaroring (encaissé entre deux collines) et les températures estivales observées chaque année à Budapest signifient que les pilotes, la mécanique et surtout les pneumatiques sont soumis à rude épreuve sur un tracé très sinueux et sur lequel la très courte ligne droite ne permet pas aux pilotes de se détendre.
Ce week-end en Hongrie, les températures devraient dépasser les 33° selon les premières prévisions météo avec un ressenti pouvant aller jusqu’à 39°. La température de l’asphalte dans ces conditions devrait alors monter largement au dessus des 50° tout au long du week-end, ce qui imposera aux équipes une gestion des pneumatiques cruciale.
Dans ce contexte, la surchauffe est donc un phénomène à absolument maîtriser, non seulement en course, mais aussi en qualifications. Avec le composé le plus tendre disponible ce week-end, il sera alors essentiel pour les pilotes de pouvoir aborder les deux derniers virages à 180° avec toujours un bon niveau d’adhérence, ce qui n’est pas une tâche facile étant donné que les courtes lignes droites laissent peu de temps aux pneus pour respirer.
Le Hungaroring est un circuit permanent mais peu fréquenté, ce qui en fait traditionnellement l’un des circuits où les conditions d’adhérence de l’asphalte évoluent considérablement au fur et à mesure qu’il se gomme. Ce sera d’autant plus le cas cette année qu’il y a eu une très longue interruption d’activité due aux travaux de modernisation des infrastructures, dont la première phase s’est terminée en mai dernier. Le graining pourrait donc jouer un rôle déterminant ce week-end, notamment lors des premières séances.
Données Pirelli GP de Hongrie