Renault : « Certaines de nos faiblesses ont été exposées à Monaco »

Nico Hulkenberg à Monaco en 2018

Renault a consolidé sa quatrième place au championnat des constructeurs en marquant des points avec ses deux monoplaces au Grand Prix de Monaco la semaine dernière, confirmant un pas en avant en termes de performance de la part de l’équipe du constructeur français.

Le Grand Prix de Monaco représente toujours un test pour les équipes, les châssis et les moteurs tant sur le plan de la performance que de la fiabilité, et malgré de gros points marqués en principauté, Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, estime que certaines des faiblesses de la RS18 ont été exposées à Monaco.

Renault souhaite en effet faire un pas en avant en termes de performance le samedi lors des qualifications afin de rendre la vie plus facile à ses pilotes le dimanche pour la course. C’est en partie pour cela que Renault introduit sa dernière mise à jour moteur au Grand Prix du Canada.

« Certaines de nos faiblesses ont été exposées [à Monaco]. Nous savons que nous devons travailler sur la gestion des pneumatiques et l’optimisation des qualifications pour faciliter la tâche de nos pilotes. » explique Cyril Abiteboul.

« C’est ainsi qu’ils pourront donner le meilleur d’eux-mêmes. Ces domaines ont désormais toute notre attention. Si nous signons de bonnes performances de façon générale, ces détails peuvent faire la différence entre finir dans les points et les manquer de justesse. »

« Nous nous tournons vers le Canada avec optimisme. Nous y avons prévu la prochaine étape du développement de notre groupe propulseur ainsi que plusieurs évolutions aérodynamiques et mécaniques. Le Canada est un rendez-vous difficile, mais nous devons unir nos efforts pour exploiter la moindre occasion qui se présentera. »