Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, accusait le coup ce samedi soir après des qualifications « décevantes » de la part de son équipe.
Ce samedi au Grand Prix de Styrie, Sebastian Vettel a réussi à décroché le dixième temps en qualifications, tandis que son coéquipier Charles Leclerc n’a pas réussi à faire mieux que onzième.
Pourtant – et en dépits des conditions climatiques défavorables – Ferrari a introduit ce week-end de multiples évolutions techniques sur sa monoplace et qui étaient censées permettre aux pilotes d’aller se battre un peu plus haut sur la grille par rapport au week-end décevant connu la semaine dernière sur le même tracé.
Mais après la séance de qualifications, Mattia Binotto ne peut que constater que la SF1000 n’est pas au niveau espéré en termes de performance pure, alors que certains rivaux se sont même payés le luxe de passer devant Ferrari.
« Une journée vraiment décevante. Nous devons accepter le verdict du chronomètre qui ne ment jamais. » nous explique Mattia Binotto.
« Dans deux qualifications sur la même piste, même dans des conditions différentes, nous n’avons jamais été compétitifs, non seulement contre ceux qui ces dernières années avaient été nos adversaires directs mais aussi avec d’autres qui, jusqu’à hier, étaient constamment derrière nous. »
« Nous avons fait beaucoup d’efforts pour anticiper une série de mises à jour de la voiture mais les résultats n’ont pas été vus sur la piste. »
« Nous devons comprendre pourquoi et travailler pour changer un état de fait qui n’appartient pas à une équipe portant le nom de Ferrari. Aucune réaction émotionnelle mais nous ne pouvons pas cacher la réalité. »
Comme pour conjurer le sort, le Monégasque Charles Leclerc a écopé après les qualifications d’une pénalité de trois positions sur la grille de départ pour avoir bloqué l’AlphaTauri de Daniil Kvyat. Leclerc partira depuis la quatorzième position dimanche.