Le team principal de l’équipe Haas espère que la monoplace de Romain Grosjean et Kevin Magnussen ne sera pas trop capricieuse ce week-end à Suzuka.
Toujours dans l’incompréhension la plus totale avec sa monoplace, l’équipe américaine Haas prend désormais chaque week-end de course comme un nouveau départ et espère que sa monoplace ne sera pas trop capricieuse.
En Russie, l’équipe Haas a réussi marquer deux points grâce à la neuvième position de Kevin Magnussen à l’arrivée [le Danois a terminé huitième, mais a reçu une pénalité], ce qui a en quelque sorte redonné de l’espoir à Gunther Steiner, qui a pu constater que sur certaines courses la VF19 se comportait plutôt bien.
Pour la dix-septième manche de la saison au Japon, Steiner espère donc que la VF19 se montrera performante sur un tracé très sélectif où la moindre erreur se paie cash.
« Même si nous avons fait une bonne course à Sotchi, cela ne signifie pas que cette forme va continuer. » nous explique Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.
« Bien-sûr, nous allons essayer de continuer, mais la voiture est très capricieuse, c’est le moins qu’on puisse dire, et nous ne savons jamais, quel que soit le week-end, où nous allons nous retrouver. »
« Vous apprenez toujours en course, donc, espérons que nous pourrons transmettre cette forme à Suzuka et au-delà. Marquer des points aide toujours, car cela vous donne la certitude que vous pouvez toujours le faire. »
« Les points et les bons résultats sont toujours le moyen le plus simple de garder le moral dans une équipe. Il y a eu des hauts et des bas cette année. Lorsque vous obtenez un bon résultat, vous ne pouvez pas attendre pour aller à la prochaine course, mais lorsque vous avez quelques mauvais résultats d’affilée, vous craignez d’aller à la prochaine course. »
« Parfois ça va très vite, et parfois ça va très lentement. Quand vous faites une mauvaise course, ces deux heures semblent durer des jours. Dans l’ensemble, cette année a été très difficile pour nous. C’est passé en un clin d’œil – nous n’avons plus que cinq courses à faire. C’est presque incroyable. »