Depuis deux courses, l’équipe Haas est confrontée à un problème inédit avec sa monoplace, un problème essentiellement concentré sur les pneus de la VF-19.
Depuis le Grand Prix de Bahreïn, les pilotes Haas n’arrivent pas à trouver du rythme en course, et comme l’expliquait Romain Grosjean le week-end dernier à Shanghai, après seulement deux tours, les pneus perdent en performance.
Ce phénomène n’existait pas lors des essais hivernaux à Barcelone, bien que les températures hivernales étaient bien plus basses que celles rencontrées depuis le début de la saison en Australie.
En Chine le week-end dernier, les deux pilotes Haas s’étaient montrés compétitifs lors de la séance de qualifications et avaient réussi une fois de plus à rentrer en Q3.
Mais en course, alors que les températures étaient assez fraîches, le rythme de la VF-19 a sensiblement chuté, et Romain Grosjean et Kevin Magnussen n’ont pas réussi à terminer dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve.
« Nous avons compris le problème après Bahreïn, mais nous ne pouvions pas le résoudre à temps, nous avons encore besoin de travailler dessus. » explique le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner.
« Nous devons continuer de travailler et de trouver une solution à notre grand problème. Nous n’avons pas connu cela durant les essais hivernaux, car la piste est complétement différente des pistes comme Bahreïn, ici [Shanghai] ou Bakou. »
Le phénomène devrait s’accentuer à Bakou
Avec l’une des plus grandes lignes droites du calendrier et des virages à faible vitesses dans les rues de Bakou, Steiner pense que le phénomène va s’accentuer au Grand Prix d’Azerbaïdjan, prochaine étape de la F1.
« Bakou est encore pire, je me prépare à être très déçu. J’espère que nous trouverons une solution avant Bakou. Sur ce type de piste, nous ne pouvons pas obtenir plus d’énergie dans les pneus. »
« Ce sont des pistes avec de longues lignes droites et des virages à faible consommation d’énergie où nous ne pouvons pas chauffer les pneus. »
« Lors des essais hivernaux, même s’il faisait froid à Barcelone, vous chargez plus le pneu, vous mettez plus d’énergie et vous pouvez conserver la chaleur. »
« En Australie, la température était plus élevée, donc tout allait bien. Mais à Bahreïn et ici [Shanghai], cela ne fonctionne tout simplement pas. »