Grand Prix du Canada : Auteur d’une cinquième place à l’arrivée de l’épreuve, Lewis Hamilton n’a pas connu un week-end facile à Montréal, avec quelques erreurs de pilotage et une grosse frayeur en course lorsque son moteur a commencé à faire de siennes.
Les pilotes Mercedes ont participé au Grand Prix du Canada avec une unité de puissance « vieille » de sept Grands Prix ce dimanche, ce qui correspond au cycle de vie maximum d’un moteur en F1 cette année.
Le quadruple champion du monde a connu un problème de surchauffe pendant la course, ce qui l’a énormément inquiété, au point de se demander si son moteur allait tenir le coup durant les 70 tours.
Une situation qui ne plait pas du tout au pilote Mercedes, plus habitué depuis quatre ans à rouler seul en tête sans problème de surchauffe.
« Je suis vraiment content d’avoir fini la course, dés le début, il me manquait de la puissance et je n’arrivais pas à faire baisser les températures moteur. » explique Hamilton.
« Je pensais vraiment que le moteur allait lâcher, la température ne cessait de fluctuer, mais j’ai persévéré et j’ai réussi à finir. »
« Je pense que j’aurais pu perdre plus de points aujourd’hui, et je pense que Ferrari avait un bien meilleur package que nous. »
« Nous devons tout de même rester positifs, il n’y a aucune raison de perdre le contrôle, nous devons continuer à travailler dur, car ils finiront par fléchir. Je vais m’assurer que nous revenions en force à la prochaine course. »
« C’était plus fun quand on avait plus de moteurs, que la saison puisse se jouer sur la fiabilité, je ne pense pas que quiconque veuille voir ça. »
« Nous voulons de la performance, la F1 va dans la mauvaise direction à mon avis. On économise ces foutus moteurs, mais ça coûte un bras de les concevoir. »