Le pilote Mercedes, Lewis Hamilton, ne pouvait cacher sa frustration ce dimanche soir à Melbourne après son abandon causé par une défaillance mécanique sur sa monoplace au dix-septième tour de course.
Onzième sur la grille de départ après avoir été éliminé en Q2 lors des qualifications la veille, le septuple champion du monde a réussi à dépasser l’Aston Martin de Fernando Alonso dès les premiers tours grâce à une stratégie agressive avec des pneumatiques Tendres montés sur sa monoplace au départ.
Cependant au dix-septième tour de course, l’unité de puissance montée sur sa Mercedes a décidé d’en rester là pour le week-end, ce qui a forcé Hamilton à immobiliser sa W15 sur le bord de piste pour abandonner. Interrogé juste après son abandon, le Britannique a indiqué qu’il n’avait rien vu venir avant que le moteur ne se coupe.
« Je n’ai rien vu arriver, c’est parti d’un seul coup [le moteur s’est arrêté]. » a déclaré Lewis Hamilton après son abandon ce dimanche au Grand Prix d’Australie.
« Je ne l’ai pas senti venir, c’est vraiment frustrant car c’était assez tôt dans la course. C’était ouvert et je pense que je pouvais progresser, nous avions tous des stratégies différentes. Mais ce genre de chose arrive. »
Lorsqu’on lui a demandé s’il peut tout de même retenir quelques leçons de sa courte course et de son week-end en général, le septuple champion du monde a répondu : « Rien de plus que ce que je savais auparavant. »
« Nous ne sommes pas terribles dans les virages à grande vitesse et nous sommes lents à basse vitesse ce week-end, alors que lors de la dernière course [en Arabie Saoudite] nous étions mauvais à haute vitesse et bons à basse vitesse. Ouais, cela a été une vraie lutte ce week-end… »
Après le Grand Prix d’Australie, Lewis Hamilton occupe la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec huit points marqués depuis le début de la saison 2024, soit dix points de moins que son coéquipier George Russell qui a lui aussi abandonné à Melbourne en raison d’un crash dans le dernier tour.
Sir Hamilton s’en va chez Ferrari à la fin de la présente saison.
Ne se pourrait il pas qu’il fasse les frais de ce départ ? Mercedes utilise ce sept fois champion comme un banc d’essai, pour sa voiture de 2025. Nouvelles pièces pas fiables, peu performantes, stratégies différentes de celles de Russell!
Pour donner un goût de vérité à mon allégation qui n’ engagent que moi, les manufacturiers de Stuttgart ne sont-ils pas, depuis des lustres, les champion de la fiabilité ?
Les années de trop ? La tension monte pour les tifosi qui ne veulent pas d’une nouvelle toupie malchanceuse qui serait 7/10e derrière Leclerc comme en 2020.