Le circuit d’Hockenheim dit qu’il ne peut pas continuer avec la Formule 1 en raison des termes de son accord le liant à la catégorie reine du sport automobile et n’écarte pas un retrait de sa candidature à l’avenir.
Le circuit allemand joue l’alternance avec le Nurburgring depuis quelques années et 2018 est la dernière saison d’un accord conclu avec Bernie Ecclestone.
Mais le circuit du Nurburgring n’a pas tenu son engagement et la Formule ne se rend plus sur ce circuit depuis 2013, Hockenheim en revanche, a honoré son contrat avec la F1 en accueillant la discipline en 2014 et en 2016.
Cependant, Hockenheim a fait savoir qu’il ne sera plus possible pour le circuit de renouveler son accord avec des conditions similaires, le tracé allemand perdant de l’argent depuis de nombreuses années maintenant.
« Nous visons à accueillir un Grand Prix à l’avenir et nous aimerions l’avoir, mais le point clé est que nous ne pouvons pas prolonger dans les conditions actuelles. » déclare le directeur marketing du circuit, Jorn Teske.
« Nous aimerions avoir un contrat qui prenne les risques pour nous, c’est le point de base. Nous ne parlons pas de frais, nous parlons d’un contrat avec lequel nous n’aurions aucun risque. »
« Nous sommes un circuit qui ne reçoit aucun soutien financier de quiconque, ni de l’état, ni de la région, ni des entreprises économiques, et nous devons tout faire et tout gérer par nous-mêmes. »
« Nous avons eu des pertes par le passé, nous avions un contrat de dix années, et nous avons respecté ce contrat, même si nous avons connu des années meilleures et des années moins bonnes. »
« Désormais, nous ne pouvons plus continuer de la même manière, nous serions très très heureux d’avoir la F1 en Allemagne, pas seulement pour nous, mais surtout pour les fans, mais il nous faut changer les bases. »
« Nous parlons toujours de frais, et ensuite on nous demande : combien de frais allez-vous payer pour acceuilir la course ? Mais ce n’est pas notre problème, car nous pensons que nous devrions restructurer le business model. »
« Cela pourrait passer par la location de la piste [par la F1 ou un promoteur tiers] ou il pourrait s’agir simplement d’un partage des revenus des billets et d’un partage des coûts. »
« C’est donc désormais une question de négociations, comment cela pourrait se terminer ? Il existe de nombreux modèles qui pourraient fonctionner sans risque. »
« Pas de frais ou une taxe de base, juste pour réduire les coûts et ensuite partager les revenus des billets. Nous avons présenté nos idées, nous avons présenté des chiffres très transparents et maintenant la F1 doit y réfléchir. »
