Le directeur technique de Mercedes, James Allison, s’attend à voir son équipe compétitive au cours des prochaines manches de la saison après avoir introduit sur la W15 une mise à jour efficace qui a permis à l’équipe du constructeur allemand de retrouver de la performance.
Depuis l’introduction de cette mise à jour, Mercedes a décroché sa première pole position de l’année au Canada avec la monoplace de George Russell, alors que le Britannique a terminé sur la troisième marche du podium le dimanche en course.
S’exprimant sur le podcast Beyond The Grid de la Formule 1, James Allison a expliqué comment Mercedes a réussi à rendre sa monoplace plus équilibrée grâce à ces dernières mises à jour introduites depuis Monaco.
« Ce qui nous a tourmenté depuis le début de l’année, c’est que l’on pouvait faire en sorte que la voiture soit bonne dans un virage lent, qu’elle soit assez bonne dans un virage rapide, mais nous ne pouvions pas être bon dans les deux en même temps. » a expliqué le Britannique.
« Ce qui a changé au cours des deux ou trois dernières courses, c’est que nous avons modifié la voiture de telle manière qu’elle puisse avoir un équilibre raisonnable entre les vitesses élevées et basses et un équilibre raisonnable dans les virages. »
« Cela signifie simplement que le pilote peut faire confiance à la fois à l’essieu avant et à l’essieu arrière dans un virage rapide comme dans un virage lent et peut lui faire confiance dès qu’il freine au début du virage, jusqu’à la corde et à la sortie. »
« Cet équilibre est crucial pour un pilote, car il sait si la voiture va sous-virer ou survirer et qu’elle suivra la trajectoire qu’on lui demande. »
Lorsqu’on lui demande si son équipe est confiante pour le reste de la saison avec cette W15 améliorée, James Allison a répondu : « Je pense que nous pouvons certainement faire en sorte que la voiture soit vraiment compétitive cette saison et qu’elle ne craigne aucune piste. » a-t-il ajouté.
« Je pense que les spécificités [de Montréal] pourraient faire croire prématurément à nos partisans que nous y sommes déjà. [Montréal] a une plage de vitesses de virages assez faible et cela met peut-être la voiture à l’épreuve un peu moins sévèrement que certaines des autres [pistes] à venir. »
« Même si je suis presque sûr que nous ferons une bonne performance lors des prochaines courses, je serais toutefois surpris si nous étions en pole lors de la prochaine [Espagne], par exemple. »
Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren.