Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, déclarait récemment que la catégorie reine du sport automobile pourrait devenir électrique d’ici cinq ou dix ans.
Le Britannique évoquait à l’époque la différence entre les deux catégories et affirmait qu’il ne savait comment la Formule 1 allait évoluer dans les prochaines années.
« Je pense que nous devons respecter ce que fait la Formule E et ce qu’elle accomplit. » a déclaré Brawn. « Si vous regardez l’impact des deux [F1 et FE] ce n’est pas vraiment comparable. »
« Par rapport à la Formule E, la F1 a une quantité importante de fans et attire beaucoup de monde, la Formule E est encore junior à cet égard. »
« Je pense que la Formule 1 évoluera dans la bonne direction sur le plan sportif et sur la pertinence et l’engagement auprès des fans. Si dans cinq ou dix ans, il existe un besoin ou un désir, alors nous pourrions le faire. »
« Rien ne nous empêche d’avoir des monoplaces de Formule 1 électriques à l’avenir. Pour le moment ils [la Formule E] ne font pas le spectacle, et avec tout le respect que je leur dois, si vous regardez la Formule E, c’est une catégorie de course assez jeune. »
Le président de la FIA est catégorique
Jean Todt, le président de la FIA, a été catégorique ces derniers jours, le Français assure que la Formule 1 ne se tournera pas vers une motorisation 100% électrique.
« Cela serait un non-sens de dire que le futur de la Formule 1 sera électrique. Cela n’arrivera jamais, tout simplement parce que c’est interdit pour la F1. » déclare Jean Todt.
Il est d’ailleurs inutile de comparer les deux championnats selon Jean Todt, puisque la Formule E se contente d’évoluer sur des petits circuits urbains, quand la Formule 1 se déplace sur des tracés rapides depuis 1950.
« Si la Formule E se produit sur des petits circuits urbains, c’est parce qu’elle serait insipide sur des tracés rapides comme celui de Monza. Nous parlons de deux championnats radicalement opposés, toute comparaison est inutile. »