Jérôme Stoll, l’actuel président de Renault Sport Racing, qui quittera son poste le 31 décembre prochain et sera remplacé par Thiery Koskas, est revenu sur le parcours de Renault en F1 depuis le retour du constructeur en catégorie reine du sport automobile en 2016.
Renault a signé son grand retour en F1 avec une équipe d’usine en 2016 en rachetant l’équipe Lotus F1 Team, totalement à la dérive financièrement parlant.
Depuis son retour, Renault s’est fixée comme objectif de se battre pour le titre mondial d’ici 2020, alors que l’équipe du constructeur est désormais considérée comme la quatrième force du plateau derrière Mercedes, Ferrari et Red Bull Racing.
Aujourd’hui avec un peu de recul, Jérôme Stoll admet que la situation était un peu plus compliquée que prévu lorsque Renault a racheté Lotus fin 2015.
« Nous avons largement sous-estimé l’état dans lequel était vraiment l’écurie que nous récupérions. » admet Jérôme Stoll dans un entretien accordé à Auto-Hebdo.
« Beaucoup de gens étaient partis, et très peu d’investissements avaient été consentis par les anciens propriétaires. Nous savions que cela allait être difficile, mais nous nous sommes retrouvés dans une situation bien plus compliquée que prévu. »
« Aujourd’hui, grâce à Cyril [Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing] qui a su donner l’impulsion, nous sommes une équipe avec une identité bien spéciale et c’est quelque chose qui me rend fier. »
« Neuvième en 2016, sixième l’an passé et quatrième cette année, c’est un parcours qui marque une première étape au cours de laquelle nous avons mis en place toutes les fondations. L’étape suivante pour Renault, c’est le podium. »