Jeu F1 23 : le test complet…et notre verdict !

13 juin 2023
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Le jeu F1 23 disponible à partir du vendredi 16 juin 2023

En 2021, Codemasters avait pris le pari de la campagne scénarisée avec Braking Point, un excellent point d’entrée pour découvrir la discipline et ses enjeux pour les nouveaux venus et qui avait le mérite d’avoir une campagne finalement assez simple mais agréable à suivre.  Pour cette version 2023, Codemasters a décidé de poursuivre les aventures d’Aiden Jackson et Devon Butler dans F1 23 via le mode histoire sobrement intitulé « Braking Point 2″.

Un mode histoire ne se suffisant pas à lui-même, on sent sur ce millésime 2023 que les développeurs ont beaucoup travaillé sur l’engagement des joueurs, d’une part via les quelques nouveautés « classiques » mais surtout par le HUB  « F1 World » véritable cœur du multijoueur de F1 23.

Conditions de test : le jeu nous a été fourni en trois exemplaires une dizaine de jours avant la sortie officielle. Nous avons pu tester le jeu F1 23 sur PS4 avec un volant Thrustmaster T300 RS muni d’une roue Ferrari SF1000 et sur Xbox Series X à la manette. Cesare sur PS4 s’est concentré sur le test au volant et l’aspect purement technique du pilotage, Hervé sur Xbox Series X a tracé sa route avec Aiden et Devon afin de tester « Braking Point 2 », quant à moi sur la même plateforme, j’ai testé les divers modes de F1 World et le multi avec Hervé.

Bienvenue dans le monde de la F1 :

En ouvrant le menu principal du jeu deux choses m’ont marqué, sa modernité (un vrai plus), mais aussi sa complexité qui s’est avérée bien moins agréable. Dans un premier temps, si la campagne scénarisée saute aux yeux car mise en avant par les développeurs, les autres modes sont beaucoup moins évidents à trouver.

Ainsi, via le menu principal vous ne pourrez pas lancer une course, un chrono, ou une partie multijoueur, ce qui est légèrement déstabilisant. Pour cela il vous faudra aller dans le menu « F1 World » qui sera votre réel HUB principal.

F1 World reprend le concept de F1 Life de 2022 mais va beaucoup plus loin. Là ou F1 Life ne semblait être qu’un outil de personnalisation, F1 World est un mode en lui-même poussant les joueurs à s’engager dans leur expérience en ligne. C’est via ce mode que vous trouverez les modes Grand Prix, chrono, multi en ligne mais surtout les « Séries » et les « Epreuves ».

A bord de votre monoplace dédiée à ce mode vous irez parcourir une série d’événements à votre disposition allant de la course de cinq tours, aux courses scénarisées s’inspirant de vrais Grands Prix avec les monoplaces 2023, aux courses avec contrainte (sous la pluie, pas de ligne indicatrice au sol etc…) ou encore aux chronos avec des supercars et bien d’autres.

Plusieurs épreuves régulièrement renouvelées seront proposées

En remplissant les objectifs de ces événements vous gagnerez diverses récompenses, de l’argent virtuel, des boosts de développement, des membres d’écuries, des pièces pour votre monoplace dédiée à ce mode etc… Ces éléments vous permettront de personnaliser la performance de votre F1. Ainsi, certains éléments plus rares vous permettront par exemple de gagner un bonus sur votre niveau d’appui ou votre consommation de carburant ou d’un arrêt au stand plus optimal si vous avez réalisé un tour propre etc…. Si vous êtes un habitué des RPG (jeu de rôles) vous saisirez vite le principe. En effet, les éléments débloqués fonctionnent par code couleur en fonction de leur rareté, tandis qu’un chiffre vous indiquera si telle ou telle pièce est plus « puissante » qu’une autre.

Il est plaisant au début de faire évoluer sa monoplace, mais on arrive vite à se contenter de supprimer les éléments les moins puissants pour en mettre de meilleurs sans trop se poser de question. Je regrette simplement le fait qu’en changeant certains éléments il n’y ait pas de changement esthétique sur la monoplace (sur les ailerons notamment). Au-delà de l’aspect « évolutions » de notre monoplace c’est surtout l’aspect épreuves renouvelées régulièrement qui m’a beaucoup séduit par sa diversité et qui implique davantage le joueur.

Sachez qu’au début F1 World est assez redondant. En effet, vous ne pourrez pas régler le niveau de difficulté ni les options de simulation (remise en piste auto, dégâts, aide au départ etc…), plus vous avancerez dans ce mode, plus vous ferez évoluer votre licence et donc l’accès à des épreuves plus compliquées et donc plus plaisantes, car au début vous doublerez une dizaine de monoplaces en 5 tours sans aucune difficulté. Enfin, ce système devrait vous catégoriser dans des groupes multijoueur de votre niveau (que nous n’avons pas pu tester convenablement au moment d’écrire ces lignes le jeu n’étant pas encore disponible à la vente)

Pour terminer sur ce mode, sachez qu’il est toujours possible de customiser votre espace de vie exactement comme dans F1 Life (2022) (salon, décoration, collection de supercars, trophées), les collectionneurs pourront s’en donner à cœur joie. Vous ne pourrez en revanche pas transférer votre décor de 2022 sur l’opus de 2023.

Votre garage vous permettant d’améliorer monoplace et staff

Braking Point 2 survive

Le scénario de Braking Point 2 (Point de rupture 2 en français) est la suite directe de Braking Point sorti en 2021. Vous aurez ainsi le plaisir de retrouver les protagonistes déjà connus et en découvrir de nouveaux. En effet vous incarnerez tantôt des pilotes de F1, de F2 et des chefs d’écuries le tout dans une équipe fictive nommée « Konnersport Racing Team ».

Vous serez alors confrontés à des tensions entre pilotes qu’il faudra gérer afin de faire progresser au mieux l’écurie. Bien entendu, cela passe par des courses (la plupart du temps des tronçons de courses) avec des objectifs, comme par exemple, rallier la ligne d’arrivée ou finir à une certaine position en fin de course.

Mais il faudra également faire preuve d’habilité en dehors de la piste où vous serez régulièrement confrontés à des choix qui vous demanderont de faire des compromis. Ainsi, vos décisions pourront très bien satisfaire, par exemple, les médias en desservant l’équipe ou inversement. Cependant, sachez qu’aucune de vos décisions n’affectera réellement l’histoire, une seule fin est disponible le scénario étant entièrement scripté.

Encore un conflit à gérer!

L’aventure se vit en 17 chapitres qu’Hervé a terminé en 7 heures environ. Vous aurez à votre disposition 3 niveaux de difficulté et nous vous conseillons d’emblée de commencer au minimum au niveau intermédiaire, le niveau facile étant…bien trop facile. Le niveau intermédiaire semble plus adapté. Hervé n’a rencontré aucune difficulté mais pratique les jeux de F1 depuis une certain nombre d’années. Le niveau difficile permet quant à lui d’ajouter un peu de piment à l’histoire augmentant ainsi les enjeux des objectifs donnés.

La mise en scène de ce mode histoire n’est pas sans rappeler la série Drive to Survive de Netflix, via les interviews sur fond noir, les issues dramatiques de certaines courses ou même les échanges entre pilotes. Le scénario a un bon rythme et se laisse suivre sans accroc. Sans être forcément attaché aux personnages, nous sommes toujours curieux de connaitre le dénouement de certaines situations.

Nous n’entrerons pas dans le détail pour ne pas vous spoiler. On soulignera le fait que ce mode est destiné aux nouveaux venus comme aux amateurs des jeux de F1, en effet les modes de difficultés sont bien calibrés que cela soit pour les débutants, comme pour les experts ayants plusieurs heures de roulage derrière eux. De plus, sachez qu’il vous est tout a fait possible de modifier les réglages d’aide au pilotage afin de vivre l’expérience comme vous le souhaitez (simulation, arcade, entre les deux).

Les cinématiques en piste sont très bien réalisées

Je passerai rapidement sur les autres modes de jeu très classiques mais incontournables, vous pourrez toujours bien entendu vous adonner à des parties multijoueur en étant dans le même canapé via l’écran splitté (une option toujours bienvenue et si rare dans des jeux de course à notre époque). Les modes Grand Prix, chrono, multijoueurs classique ou classé sont bien entendu toujours disponibles (dans le menu F1 World je vous le rappelle).

Le mode carrière est bien présent dans F1 23, vous pouvez d’ailleurs toujours faire une carrière avec un de vos amis. Sachez qu’il n’y a eu strictement aucun changement par rapport à l’année dernière, que cela soit l’interface, les exercices en essais libres ou les interviews. Tout est similaire au jeu de 2022, si cela peut en surprendre quelques uns, on se rend vite compte que la formule marche et qu’il n’est pas nécessaire d’y toucher.

Le mode carrière est strictement le même qu’en 2022

Pour finir sur le contenu, vous retrouverez bien évidemment toutes les équipes et pilotes de la grille à jour (2023 pour les F1, 2022 pour les F2) et deux nouveaux circuits avec Las Vegas et Losail (Qatar). Les nostalgiques en revanche seront déçus car il sera en effet impossible de piloter sur cet opus des F1 de légende.

Les possesseurs de casques de réalité virtuelle sur PC seront ravis d’apprendre que la fonction est toujours prise en charge dans F1 23 via les casques: Valve Index, Oculus Quest 2 + Link Cable, Oculus Rift S, HTC Vive et HTC Vive Cosmos. Le crossplay est également toujours de la partie dans F1 23 afin de jouer avec vos amis quelque soit leurs plateformes.

Enfin, nouvel ajout de taille qui fera la transition avec le gameplay : les drapeaux rouges. Les courses peuvent enfin être interrompues suite à un incident (accident, panne…). Sur nos sessions en ayant laissé le réglage d’apparition des drapeaux rouges en « normal », nous n’en n’avons encore rencontré aucun, nous ne pourrons donc pas nous prononcer sur la mise en pratique. Sachez tout de même que lorsque la course est interrompue – au delà du nouveau départ (lancé ou arrêté) – vous pourrez changer votre stratégie et vos gommes dans les stands durant l’interruption de course, vous pourrez ainsi être piégé ou au contraire avantagé comme dans les vraies courses.

En piste!

Le point névralgique de ce test et de tout test de jeu de course : le ressenti en piste. Nous allons tout d’abord parler du côté technique, puis des sensations du gameplay pour finir sur l’IA.

Ne tournons pas autour du pot, sur nouvelle génération le jeu est beau, très beau, bien plus fin que l’année dernière, plus fluide aussi. On sent que Codemasters a pris à bras le corps le fait d’exploiter les nouvelles machines de nos salons. Cela passe par des détails et petits ajouts tels que le graining sur les gommes, les imperfections de la piste, les décors du circuit, la modélisation des monoplaces, mais le gros du travail en mon sens réside dans la gestion de la lumière.

Que cela soit les couchers de soleil, les reflets sur les carrosseries, les ombres ou encore le rendu des projecteurs sur les circuits de nuit, un réel effort a été consenti et on sent que la puissance des consoles NextGen actuelles est enfin exploitée.

Sur les anciennes générations de consoles (PS4 de notre côté), vous pourrez noter un beau gap également. Ainsi, au delà des sensations de pilotage vous observerez un réel changement des caractéristiques graphiques sur les circuits, que le ciel soit couvert ou que vous rouliez en plein soleil. Cela peut paraître idiot mais la différence n’était pas si frappante dans l’édition 2022. La modélisation est plus fine et on apprécie que ce travail ait été fourni sur des consoles qui ont maintenant 10 ans et qui montrent leurs limites depuis plusieurs années.

Coté audio, là aussi un réel gap a été franchi. Le son des moteurs a été retravaillé et vous pouvez rouler une heure durant sans être « agacé » par les 1000 chevaux à 40cm de votre tête. Ça pétarade, le souffle de l’air est plus distinct, le plancher des monoplaces tape le sol, le passage des vitesses claque, le son des vibreurs vous rappelle à l’ordre, et vous enchaînez les virages en vous délectant d’un excellent travail audio. Ceux qui jouent avec un casque de bonne qualité le savent, le son est primordial dans ce type de jeu et les développeurs l’ont bien compris.

Depuis l’année dernière, nous avons droit à une vraie playlist sur un jeu de F1, 2023 continue évidemment en ce sens avec pas moins de 35 pistes réalisées au travers de 16 nationalités différentes, nous ne discuterons pas des goûts et couleurs de chacun, mais pour ma part j’ai été séduit par le choix des développeurs. Si vous aimez la musique house / électronique, vous serez conquis. On ne note pas de grande différence sur la radio ingénieur, cette dernière arrive à nous mettre en immersion même si elle tourne souvent en boucle et peut intervenir pour nous indiquer que…la pluie n’est pas attendue en plein désert !

Il s’agit en mon sens d’un des points les plus importants à améliorer pour la suite. Coté voix, vous retrouverez Julien Fébreau accompagné de Jacques Villeneuve pour commenter les débuts et fin des qualifications et Grands Prix, le tout de manière cohérente et convaincante.

Le Gameplay

Abordons maintenant le point fort du jeu, son gameplay. Après plusieurs heures de roulage, à trois, à la manette et au volant, notre verdict est unanime : les sensations sont excellentes, et n’ayons pas peur de le dire nous n’avions jamais eu de tels ressentis quel que soit le périphérique de jeu.

Tout d’abord à la manette : Codemasters a fait un gros travail sur ce point. Manette en main, le constat est sans appel, le jeu nous a paru tout d’abord plus facile avec les mêmes réglages. Nous nous sommes rapidement rendus compte qu’en réalité les sensations de pilotage étaient simplement mieux retransmises.

Ainsi, si certains virages vous paraissaient difficile à passer proprement sur F1 22, le meilleur ressenti permet aujourd’hui de les aborder de manière beaucoup plus naturelle. Que cela soit via le grip, votre appui ou votre freinage, tout semble beaucoup plus inné. Le pilotage n’est pas plus facile mais bien plus naturel.

L’interface est plus claire et les informations plus évidentes

Un très gros travail a été fait sur la direction au joystick, vous donnerez ainsi moins d’à-coup lors de vos changements de direction, idem pour les gâchettes d’accélération et de freinage où vos pressions seront beaucoup mieux dosées. En ressort une conduite beaucoup plus « coulée » et moins brutale, un vrai plaisir!

Nous vous recommandons pour avoir ces sensations d’enlever quasiment toutes les aides au pilotage. En effet, pour sentir votre monoplace glisser, accrocher ou encore être plaquée au sol, vous devez lui permettre de partir à la faute. Quoi de plus grisant que de rattraper une F1 en haut du raidillon de Spa ou d’enchaîner les virages 9 et 10 en Australie en étant à la limite ? Vous savez ce type de virage que vous redoutez tant, que vous détestez même, mais qu’à terme vous passez à fond…ces sensations sont démultipliées quand vous savez que tout peut déraper.

Au volant : C’est Cesare qui a eu l’honneur de tester F1 23. Le matériel utilisé était une base Thrustsmaster T300 RS, tandis que la roue fixée sur cette base est la Thrustmaster Ferrari SF1000.

Lorsque vous avez dépensé une belle somme d’argent pour vous offrir le volant dont vous rêviez, il serait tout simplement fou de ne pas prendre le temps de le régler correctement et c’est justement ce qu’a fait Cesare avant de commencer à jouer à F1 23. Après plusieurs heures de réglages (et oui, c’est long de régler un volant, mais si important), il a enfin pu prendre la piste pour la première fois dans F1 23. La suite est racontée par Cesare.

« Dès les premiers tours de roue dans F1 23, on peut sentir qu’une étape a été franchie par rapport à l’édition 2022. » nous confie Cesare.

« Le ressenti au volant est bien meilleur que lors de l’édition précédente et grâce à une nette amélioration de l’environnement sonore du jeu, on se sent immédiatement à l’aise. »

« J’ai passé beaucoup de temps à régler le volant avant d’y jouer, et je ne le regrette absolument pas car vous pouvez réellement ressentir dans le volant la moindre petite aspérité sur la piste ou bien ce moment où l’une de vos roues est dans l’herbe dans une zone de freinage et que le train arrière ne demande qu’à partir. »

« F1 23 en termes de gameplay au volant est une belle réussite. Malgré le fait que la réglementation technique en Formule 1 n’a que très peu évoluée entre 2022 et 2023, on sent une différence de comportement sur les monoplaces par rapport à l’édition précédente. »

« Pour être tout à fait précis, j’ai roulé dans F1 23 avec la difficulté la plus élevée, absolument aucune aide et aucun affichage à l’écran (toutes les infos s’affichent sur le volant Ferrari SF1000). L’immersion est totale pour moi et, grâce au travail réalisé sur le son des moteurs et de l’environnement, j’ai pris un réel plaisir à rouler durant ces quelques heures. »

« En tant que fan de F1, j’étais déjà conquis par le F1 22 malgré de nombreux bugs. Mais avec F1 23, une étape a été franchie pour notre plus grand plaisir. »

Et l’IA ?

Si vous êtes amateurs de séances en compagnie de l’intelligence artificielle, vous aviez pu remarquer certaines limites quant à la cohérence de certaines manœuvres réalisées par l’IA dans F1 22. Quoi de plus frustrant que de laisser passer un adversaire qui semble sur un tour lancé et qui se met à ralentir à vos cotés, provoquant de surcroît un drapeau jaune pour finalement ré-accélérer puis freiner à nouveau quelques mètres plus loin.

Bonne nouvelle, ce comportement étrange (pour ne pas dire bug) à totalement disparu de nos sessions de test dans F1 23, les séances d’essais libres ou de qualifications sont désormais tout à fait cohérentes.

Même constat lors des Grands Prix, alors que nous trouvions parfois l’IA en mode « bourrin »et semblant suivre « un rail » dont elle ne déviait pas même si nous étions sur le passage, les bagarres sont désormais beaucoup plus subtiles sur cet opus 2023 et nous pouvons avoir de belles explications en piste cohérentes et réalistes, décroiser en sortie de virage, jouer avec l’aspiration, avoir de légers décalages, l’IA « joue le jeu » et l’agressivité ou la passivité sont bien dosées.

Un seul comportement agaçant déjà remarqué auparavant est toujours présent, lorsque l’IA vient « accrocher » votre F1 elle ne va pas chercher à se décaler et va continuer à forcer jusqu’à vous faire partir en tête à queue, ce n’est pas systématique mais suffisamment agaçant pour être signalé, d’autant qu’aucune pénalité ne sera infligée et que le comportement semble « normal » pour la direction de course.

L’IA est beaucoup plus pertinente

Coté bug, nous n’avons rien constaté d’alarmant sur nos sessions de jeu en dehors des bugs signalés par le développeur et normalement corrigés dans le patch day one. Il faudra espérer ne pas en découvrir à long terme comme nous avions pu le constater sur F1 22 avec par exemple des disqualifications complétement aléatoires pour des raisons fausses (ne pas s’être arrêté au stand alors que oui…).

Verdict

S’il est parfois difficile de critiquer un jeu pour ses défauts, nous sommes aujourd’hui face à un dilemme tout aussi compliqué. Comment être objectif quand on parle d’une discipline que l’on aime, tout en tenant compte des attentes des uns et des autres ? Mais il faut bien se lancer…

En termes de gameplay et de sensations de pilotage, nous sommes sur le jeu de F1 le plus abouti auxquels nous ayons joué sur console, c’est bien simple à ce niveau c’est un sans faute, tout simplement.

Le tout porté par des graphismes qui prennent enfin en compte la nouvelle génération, une bande son impeccable et qui nous aide à ressentir chaque courbe, oui F1 23 est un excellent jeu de course sur lequel nous avons pris notre pied en termes de pilotage.

Nous espérons que le tout ne sera pas entaché par des bugs pouvant ruiner une carrière de plusieurs dizaines d’heures. Je reviens également dessus car je trouve regrettable que le seul réel interlocuteur que nous avons durant le jeu – notre ingénieur – ne soit pas plus travaillé, au delà de ne pas avoir eu de réelles évolutions sur cet opus, ses conseils tout de même bienvenus parfois, sont rarement pertinents et assez redondants, à tel point que Cesare le désactive tout simplement.

Soulignons également l’ajout de F1 World qui semble plutôt abouti et fidélisant avec des épreuves renouvelées et une dimension multijoueurs que l’on espère cohérente et équilibrée après plusieurs semaines. Il faudra faire attention de ne pas se mélanger les pinceaux en termes de réglages, alors que certains modes permettent de régler chaque paramètre, d’autres comme la plupart des modes de F1 World verrouillent ces derniers, on se retrouve donc tantôt avec des dégâts, tantôt sans, tantôt avec une IA réglable, tantôt non, cela peut être perturbant quand vous le découvrez en course.

F1 23 est un excellent jeu qu’il serait dommage de rater si vous êtes fan de F1, nous n’avons pas à faire à une simple « mise à jour » de F1 22, on sent que Codemasters cherche améliorer sa production via les retours des joueurs et que les développeurs sont soutenus par Electronic Arts qui a bien saisi l’essor de la F1 de ces dernières années et donc du marché à séduire.

F1 23 sortira le 16 juin 2023 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via EA App, Epic Games Store et Steam.

Notre note: 9/10

2 Comments

  1. Très détaillé mais c’est presque divulgâcher à ce niveau.

    Techniquement, c’est dommage de ne pas parler de la fréquence d’affichage sachant que 30 images/seconde est la norme haute sur PS4 et un gâchis pour le joueur. Les rediffusions des courses sont l’aspect bâclé de ces jeux depuis toujours avec des saccades immondes et un comportement irréaliste des modèles.

    Opus, c’est masculin. Gap = franglais inutile.

    Meilleure bande son = Formula 1 PSone

    • Toujours quelqu’un pour critiquer. Et les jeux F1 de Codemasters ont toujours été en 60fps, même sur PS4

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Rémy Calame

Fan de Formule 1 depuis son adolescence, Rémy s'est rapidement déplacé sur les Grands Prix en tant que fan. Amoureux de l'atmosphère régnant sur les circuits il a décidé de partager sa passion en vivant de l’intérieur la F1 avec Cesare et F1only.fr