Kevin Magnussen dit qu’il s’amuse enfin en Formule 1 grâce à son équipe Haas après quelques années difficiles et instables dans le sport pour le pilote danois.
Magnussen a débuté sa carrière en Formule 1 chez McLaren en 2014 aux côtés de Jenson Button, mais le Danois a dû céder sa place à Fernando Alonso dés la fin de sa première saison alors que l’équipe de Woking venait de signer un contrat de partenariat avec Honda.
Après une année loin de la Formule 1, Kevin Magnussen s’est vu offrir un baquet chez Renault, qui revenait en F1 après de nombreuses années d’absence. Mais là encore, Magnussen a dû quitter l’équipe d’Enstone au bout d’une saison pour rejoindre en 2017 l’équipe Haas où il est actuellement le pilote le plus performant, avec 45 points marqués depuis le début de l’année.
Magnussen se souvient de ses premières années en F1, qu’il considère comme un passage difficile dans sa jeune carrière de pilote de Formule 1.
« C’était un début très instable pour ma carrière en Formule 1. » déclare le Danois. « J’ai pris un bon élan avant d’arriver en Formule 1 et je l’ai perdu une fois arrivé. »
« L’équipe avec laquelle je suis arrivé [McLaren] était très instable et le management de l’équipe se battait. La pression était grande car nous savions que tout reposait sur les épaules de Jenson et moi. Nous avons commencé à faire des erreurs et vous commencez alors à être tendu et à ne plus performer. »
Mais désormais le pilote danois se sent bien chez Haas, pour qui il pilote depuis 2017. Magnussen est à l’heure actuelle le pilote le plus performant de l’équipe et sa reconduction pour la prochaine saison semble quasiment automatique.
« Ce sont des moments très amusants [chez Haas], les plus amusants que j’ai eus en Formule 1. C’est un sentiment de compétitivité que je n’ai jamais eu encore jusque là. »
« Je pense que cela montre simplement la qualité de l’équipe, ils sont capables de prendre des décisions et ils sont capables de s’engager et prendre les bonnes directions. C’est la véritable force de cette équipe. »
« Ils ne se battent pas au sommet et n’ont aucune divergence d’opinion. Avec moi, ils ont convenu que j’étais le genre de pilote avec lequel ils souhaitaient s’engager et ils sont allés de l’avant. »