LA FIA confirme le retour des tests anti-alcool

15 novembre 2022
13
MELBOURNE, AUSTRALIA - APRIL 08: Sergio Perez of Mexico and Oracle Red Bull Racing takes a drink in the garage during practice ahead of the F1 Grand Prix of Australia at Melbourne Grand Prix Circuit on April 08, 2022 in Melbourne, Australia. (Photo by Clive Mason/Getty Images) // Getty Images

Temporairement interrompus pendant la pandémie de Covid, les tests anti-alcool sur les pilotes et les officiels de la FIA ont redémarré avec un système mis à jour et des techniciens spécialement formés.

Après les avoir suspendus en raison de l’épidémie de Covid, la FIA a annoncé cette semaine que les tests anti-alcool sont désormais de nouveau en place dans toutes les compétitions internationales régies par la Fédération Internationale de l’Automobile dont la Formule 1, l’instance dirigeante rappelant ainsi que la présence d’alcool dans le corps d’un pilote ou d’un officiel lors d’une Compétition Internationale est interdite.

Pour les concurrents, un premier test peut être administré par un BAT (technicien) n’importe où entre trois heures avant une activité de pilotage et jusqu’à 30 minutes après la fin de l’activité de pilotage. En cas de résultat positif, un deuxième test de « confirmation » sera administré dans une zone de poste de contrôle sur site, à l’aide d’un appareil de mesure alternatif. Ce processus rigoureux est conçu pour assurer l’intégrité des résultats. Si les deux tests donnent un résultat positif, la question est immédiatement renvoyée aux Commissaires Sportifs de l’événement.

Le même processus sera utilisé pour les officiels, qui peuvent être testés à tout moment lorsqu’ils sont en service lors d’un événement. Les conséquences d’un échec au test anti-alcool sont graves, car la FIA applique strictement le principe de tolérance zéro.

Outre la disqualification automatique du pilote de toutes les compétitions de l’événement, les Commissaires Sportifs disposent de plusieurs sanctions qu’ils peuvent appliquer (en fonction de la mesure de l’alcool dans un volume d’haleine, exprimé en milligrammes par litre, et le nombre de manquements). Ces sanctions comprennent une amende et un sursis pouvant aller d’un mois à quatre ans.

Un officiel défaillant au contrôle anti-alcool verra sa révocation automatique et immédiate de ses fonctions dans toutes les Compétitions de l’Épreuve. Ils peuvent également s’attendre à une suspension d’un mois à quatre ans.

Tout refus d’un pilote ou d’un officiel de se soumettre à un contrôle, lorsqu’il y est invité, sera considéré comme une violation du Règlement et le BAT soumettra immédiatement l’affaire aux commissaires sportifs. Plus que jamais donc, boire ou conduire, il faudra choisir…

13 Comments

  1. 2019 encore,

    Moins de 0.10 mg/L = 1ère fois = pas de suspension ; 2ème fois = 2 mois ; 3ème fois = 3 mois
    Moins de 0.25 mg/L = suspension de 1 mois ; 2 mois + 1000€ ; 6 mois + 5000€ ; 4 ans
    Moins de 0.40 mg/L = suspension de 2 mois + 1000€ ; 4 mois + 2000€ ; 1 an + 10000€ ; 4 ans
    Refus de test = suspension de 3 mois + 2000€ ; 6 mois + 3000€ ; 2 ans + 15000€

  2. En 2019,
    Des Contrôles peuvent avoir lieu au cours de la période suivante :
    – trois heures avant l’Activité de conduite ;
    – jusqu’à trente minutes après la fin de l’Activité de conduite.

    Si un Pilote sélectionné pour un Contrôle participe à une cérémonie de podium, le Technicien procédera au Contrôle avant la cérémonie, sauf en cas de circonstances conduisant les Commissaires Sportifs à estimer qu’un Contrôle est impossible à organiser avant. Le Pilote n’est pas autorisé à manger, boire ou mastiquer quoi que ce soit (par exemple du chewing-gum) avant la fin du test.

  3. Alors … Plus de champagne lors de la cérémonie du podium ? Car  » jusqu’à 30 minutes après la fin de l’activité de pilotage »

    • Ce n’est plus du champagne depuis longtemps : « La boisson sera remplacée par du vin effervescent pour le début de la saison 2021 de Formule 1. »

  4. Donc pendant le covid on pouvait piloté avec quelques verres dans le corné.

    Hunt pilotait sous cocaïne à l’époque quand il n’était pas bourré.

    L’alcool n’est pas l’unique drogue, il y a le cannabis et tout un tas de substances.

    • Ceux qui veulent vraiment performer au maximum ne touchent pas à ça. Pour un pilote avoir l’esprit clair et son cota de sommeil est la meilleure des dopes. Je ne serais pas étonné que certains dorment dans des chambres hyperbares pendant le training hivernal mais ça ne doit pas aller plus loin.

      • Un pilote n’est pas net mais mon message le dénonçant n’a jamais été publié. Même le fabricant, qui est son employeur, se moque de sa surconsommation dans des vidéos promotionnelles en avertissant le pilote n°2 de faire attention au fait que les lèvres du n°1 ont peut-être déjà touché le contenant.

    • Hunt the « shunt »
      Dans son livre titré « Shunt », Rubython raconte comment Hunt se préparait à une course. À la fin de la saison 1976, Hunt, sur McLaren, luttait intensément contre Niki Lauda (Ferrari) pour le titre mondial. La dernière course de la saison allait être tenue sur le circuit de Fuji au Japon.

      Hunt a donc passé les deux semaines précédant la course décisive à boire sans arrêt et à fumer du cannabis et à prendre de la cocaïne avec son bon copain Barry Sheene, le champion du monde de motos.

      Au cours de ces deux semaines d’entraînement, 33 hôtesses de l’air dans son lit…

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.