La Formule 2 veut devenir aussi attrayante que la F1

13 août 2024
1
Victor Martins sur le circuit de Spa-Francorchamps en Belgique

Bruno Michel, PDG de la Formule 2, se félicite du travail accompli au cours des dernières années pour tenter de rendre le championnat aussi proche que possible de la Formule 1 avec des moyens bien plus modestes que la catégorie reine du sport automobile.

Dernière marche à gravir avant d’espérer atterrir en Formule 1, la Formule 2 [ancien GP2] a permis à la F1 de recruter de nombreux pilotes, le dernier en date étant Oliver Bearman qui fera ses débuts en Formule 1 en 2025 avec l’écurie Haas.

Au fil des années, un travail considérable a été consacré à la construction d’un championnat qui prépare au mieux les jeunes pilotes à ce qui peut les attendre par la suite en Formule 1. Bien que rouler sur les mêmes circuits lors des week-ends de Grands Prix soit déjà un bon début, ce sont en fait de petits détails – qui sont devenus plus importants à mesure que le championnat a évolué – qui ont fait que la Formule 2 est désormais devenue un championnat tout aussi attrayant que la F1.

« Nous devons le rendre [le championnat] aussi simple que possible, mais également aussi performant que possible. C’est l’équilibre que nous devons trouver. Nous devons trouver des moyens peu coûteux pour réaliser des choses compliquées. » explique Bruno Michel dans le podcast Beyond the Grid.

« Nous avons un DRS qui est extrêmement efficace en Formule 2, mais qui fonctionne très différemment du DRS de la Formule 1. »

« C’est un système très simple, et c’est le genre de chose que nous essayons toujours de faire : avoir une voiture aussi proche que possible d’une Formule 1, non seulement en termes de performances, mais aussi en termes de systèmes, de fonctionnement avec l’électronique et les systèmes de contrôle de course. »

« Nous utilisons les mêmes systèmes qu’en Formule 1, mais nous essayons de les rendre moins chers, car nous avons un vrai problème : sinon, les pilotes ne seront pas en mesure de supporter les coûts d’une saison. C’est donc quelque chose sur lequel nous devons toujours être extrêmement prudents. »

« Nous devons avoir une voiture capable de dépasser autant que possible. Je dois dire que jusqu’à présent, la F2 a été absolument incroyable cette saison. »

« À Bahreïn, nous avons eu des courses fantastiques, à Melbourne, nous avons eu des courses fantastiques et à Monaco – lors de notre course principale à Monaco, nous avons eu 26 dépassements, ce qui est quelque chose d’assez incroyable pour Monaco, la course était incroyable. »

« C’est vraiment ce que nous essayons de faire et d’atteindre, et c’est un équilibre fragile. Mais nous y travaillons, et nous le faisons depuis un certain temps, donc nous avons un peu d’expérience. » conclut Michel.

Alors que la saison 2024 de la F2 reprendra à Monza fin août/début septembre, c’est le franco-algérien Isack Hadjar qui est actuellement en tête au classement des pilotes avec 36 points d’avance sur Bortoleto.

1 Comment Leave a Reply

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.