Mercedes a révélé qu’un concours de circonstances lors de son double arrêt au Grand Prix de Monaco a fait que Valtteri Bottas s’est retrouvé en difficulté.
Le pilote Mercedes est arrivé sur son emplacement dans les stands juste derrière la monoplace de son coéquipier, mais en repartant, Lewis Hamilton a percuté un pistolet de serrage.
Ce petit détail a fait que l’arrêt de Valtteri Bottas a été effectué avec quelques dixièmes de retard, ce qui a permis à Max Verstappen de passer devant le Finlandais.
« Lorsque l’on fait un double arrêt sous voiture de sécurité, il est vraiment important d’avoir un écart entre les voitures, de façon à ce que le premier puisse être effectué et que le second s’enchaîne rapidement. » explique James Vowles, stratège de l’équipe Mercedes.
« Valtteri l’a fait à la perfection. Lewis a effectué son arrêt, il est reparti, puis Valtteri est arrivé immédiatement. Il s’agissait d’une course entre Vettel, Verstappen et Valtteri dans les stands. »
« Malheureusement, lorsque Lewis est reparti, il a accroché l’un des pistolets et il a fallu quelques secondes pour qu’il se ré-initialise. Cela nous a coûté quelques dixièmes, c’est tout [mais cela suffit pour faire la différence]. »
Bottas endommage sa roue
En repartant de son emplacement, Valtteri Bottas s’est retrouvé côte à côte avec la Red Bull de Max Verstappen, ce qui a obligé le pilote Mercedes à faire un écart sur la droite et à toucher le rail de sécurité.
Ce petit choc à basse vitesse a été suffisamment fort pour endommager une jante sur sa Mercedes, obligeant le Finlandais à effectuer un second arrêt quelques minutes plus tard.
« De notre côté, Valtteri a perdu quelques dixièmes lors de son arrêt, et Red Bull a fait un excellent arrêt, un des meilleurs de l’année pour eux. Ces deux extrêmes font que lorsqu’ils étaient dans la voie des stands, Verstappen s’est retrouvé juste sur la gauche de Bottas, le poussant à aller vers le mur sur la droite et à endommager sa roue avant droite. »
« Après quelques virages en piste, il est devenu évident qu’il y avait un problème et que nous commencions à perdre de la pression pneumatique. Nous devions réagir et faire rentrer Valtteri, si nous avions attendu plus longtemps, il se serait retrouvé dernier. »