Directeur sportif de la Scuderia Ferrari, le Français Laurent Mekies admet qu’il reste encore beaucoup de travail pour essayer de rattraper l’écurie Mercedes cette année.
Ce n’est désormais plus un secret, la Ferrari SF90 est une monoplace en manque de performance cette saisons, notamment dans les virages, où le grip mécanique et aéro n’est pas au rendez-vous pour la Scuderia.
Selon Laurent Mekies, Ferrari est en retard « un peu partout » par rapport à Mercedes, et tout comme les autres équipes, le Français pointe du doigt les pneumatiques Pirelli.
« Nous n’avons pas progressé autant que nous l’aurions voulu depuis la fin des essais hivernaux. » admet Laurent Mekies à Auto Hebdo.
« Nous sommes derrière un peu partout en performance absolue. Il faut que l’on s’améliore sur certaines typologies de virages et sur la façon dont on fait travailler notre aéro avec notre grip mécanique et nos pneus. »
« L’interaction entre ce que fait la voiture et ce que font les pneumatiques est l’une des principales clés de lecture. Ils sont différents de l’an passé et il y a un potentiel de développement à prendre. Nous sommes encore dans une phase d’exploration. »
« Nous n’étions pas bien en Australie, très bien à Bahreïn, moyen en Chine, plutôt bien à Bakou, en difficulté en Espagne et ici… On est à 6/0 mais on pourrait être à 4/2 ! Nous avons en face de nous une équipe très forte [Mercedes], et il faut être parfait partout pour espérer la battre. »
Pour le Grand Prix du Canada, Ferrari pourrait avoir un certain avantage sur Mercedes en raison d’un tracé similaire à ceux de Bahreïn ou Bakou avec de longues lignes droites, mais Laurent Mekies ne veut pas s’emballer.
« Le tracé est plus d’inspiration Bakou et Bahreïn où nous étions mieux, mais il faut rester prudent car les choses évoluent vite comme on le constate depuis le début de la saison. »