Le ciel s’obscurcit pour les salariés d’Alpine Racing à Viry-Châtillon

26 septembre 2024
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Alpine A524
L'Alpine A524 au garage

A quelques jours d’une décision stratégique de Renault Group sur l’arrêt de la motorisation F1 sur le site historique de Viry-Châtillon, le ciel s’obscurcit de jour en jour pour les salariés d’Alpine Racing qui sont toujours sans nouvelle de la part de la direction. 

Depuis la rencontre d’une délégation du personnel le 20 septembre dernier avec le PDG du groupe Renault, Luca de Meo, les représentants du personnel se disent « plus que jamais mobilisés » à seulement quelques jours du vote consultatif du lundi 30 septembre où le plan de transformation d’Alpine Racing France pourrait être mis en application.

Les représentants du personnel – par le biais d’un communiqué de presse publié ce jeudi soir – indiquent qu’ils n’ont toujours reçu aucune réponse de la part du groupe Renault depuis leur échange avec Luca de Meo : « A quelques jours d’une décision stratégique de Renault Group sur l’arrêt de la motorisation F1 française sur le site historique de Viry-Châtillon, le ciel s’obscurcit de jour en jour. » peut-on lire dans le communiqué du Comite Social et Economique d’Alpine Racing.

« Sans écho à l’heure de cette publication, depuis la rencontre d’une délégation du personnel le 20 septembre avec Monsieur De Meo, les représentants du personnel restent plus que jamais mobilisés. »

« Durant cet échange, une proposition a été amenée et présentée par la délégation. Participer au championnat 2026 en tant qu’écurie Alpine motorisée par notre moteur Alpine :

  • S’engager sur la compétitivité du Power Unit en piste en 2026.
  • S’engager sur un résultat sportif de premier plan.
  • Laisser le choix à notre gouvernance de basculer sur un chemin alternatif, une fois la voiture éprouvée courant 2026. »

« Cette proposition s’accompagne également d’un engagement total de tous les collaborateurs du site envers la marque et l’assurance que la réalisation du projet F1 se fera en parallèle des projets d’innovation proposés en juillet dernier par la direction. »

« Au cours de cet entretien, un axe de réflexion a également été abordé par notre délégation concernant l’importance et l’enjeu de développer son moteur en interne pour tous les constructeurs. En effet, la nouvelle réglementation prévue pour 2026 valorisera l’intégration du moteur avec le châssis, en accentuant d’autant plus les différences de choix techniques entre les constructeurs. »

« L’impact de « l’Energy Management » (la gestion de l’énergie entre moteur électrique, batterie et moteur thermique) sera également significatif en 2026 et devra être considéré comme un axe de développement majeur. »

« Cette règlementation nécessitera donc une convergence beaucoup plus forte avec le châssis, ainsi qu’une nécessité d’indépendance technologique. La concurrence s’est d’ailleurs rapprochée de Power Units manufacturers pour mieux se préparer à cette transition, à l’instar d’Aston Martin, RedBull et Audi. »

« La ligne d’arrivée approche, après le vote consultatif du lundi 30 septembre, le plan de transformation d’Alpine Racing France pourrait être mis en application. »

« Les conséquences de cet abandon seraient nombreuses, entre la perte de l’attractivité du site de Viry-Châtillon, la fuite de compétences et de talents, mais aussi la disparition d’un rayonnement mondial et de notre héritage français. »

« Notre passion et notre détermination sont toujours intactes, préservons l’ADN de notre F1, soutenez-nous. »

Le 20 septembre, après avoir rencontré le PDG du groupe Renault, Luca de Meo, les représentants du personnel d’Alpine Racing avaient pourtant salué des « discussions constructives », mais force est de constater qu’à trois jours de l’échéance, les salariés sont toujours dans le flou le plus compet à Viry.

6 Comments

  1. vendez carrément le slot.
    Andretti Cadillac en cherche un, et ne fera peut etre pas 5 erreurs de décisions stratégiques majeures par saison.
    Ca n’a aucun sens, du cocorico on a 2 pilotes FR il y a 2 ans a ca….

  2. La france et les francais laissent le champ libre aux mains des anglophones en F1. L’experience de la fourniture des premiers turbos à l’époque de la gloire RENAULT développement ,essais, mise au point, puis qui cassaient sauf chez les autres motoristes. Changement de fournisseur avec retour de fiabilité n’à pas suffit. On à recommence avec ESTON pour les chassis, maintenant les moteurs. Bravo,bravo renault !!!

  3. exactement, et en plus une usine en Angleterre avec tout le personnel Britanique.
    c’est la même chose depuis 2002.
    je me souviens quand Renault remportait des GP en 2005/ 2006, au pieds du podium les mecanos Britanniques rigolaient. il devaient sans doute se dire: « c’est quoi cet hymne? « 

    • bonsoir dans les annees 2002 a 2005 2006 renault champion en F1 ca allais bien mieux entre viry et enstone pourquoi ca va plus ? le moteur manque de cv et le chassis n est pas au mieux aussi !! voila le resultat bien malheureux

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.