Sergio Pérez compte 152 points contre 403 pour son coéquipier Max Verstappen cette saison et occupe actuellement la huitième place du classement, avec la certitude qu’il ne peut plus être dépassé par son poursuivant, Fernando Alonso.
Le dernier podium signé il y a 18 GP
Le dernier podium du pilote Mexicain remonte à la Chine, il y a 18 Grands Prix et il n’a marqué que 21 points depuis la pause estivale, contre 126 pour Verstappen. Même ses qualifications se sont dégradées, Pérez ne parvenant pas à atteindre la Q3 lors de cinq des six dernières sorties, qualifications Sprint du Qatar comprises.
Pourtant, s’adressant aux journalistes ce week-end à Losail, le Mexicain est catégorique sur le fait qu’il conservera son baquet l’an prochain.
Lorsqu’on lui a demandé, jeudi au Qatar, s’il était certain à 100 % de rester chez Red Bull Racing et de ne pas être transféré chez VCARB, le Mexicain a répondu : « Oui, exactement ».
Interrogé sur son contrat, il a ajouté : « Je ne parle pas. Cela fait 14 ans que je suis dans ce sport et je ne parle pas de mes contrats publiquement. Je ne ferai donc aucun commentaire à ce sujet. Je sais exactement où j’en suis et je n’en parlerai pas publiquement ».
« Pas en capacité d’exploiter ma voiture à 100% »
Au début de l’année, Pérez semblait se battre pour des positions bien plus élevées et ses performances suggéraient qu’il serait un précieux atout pour Red Bull dans son double enjeu de ne pas menacer directement Max Verstappen pour la couronne pilotes, tout en inscrivant de bons points en vue du titre constructeurs. Alors où les choses ont-elles mal tourné ?
« Je pense qu’il est très difficile pour les gens de comprendre qu’ils ne font pas partie de l’équipe ou qu’ils ne sont pas au quotidien », estime-t-il. « D’une course à l’autre, disons que vous êtes si loin. Je pense que lorsque vous n’êtes pas en mesure d’extraire 100 % de votre voiture, la qualité de celle-ci n’a pas d’importance. Et c’est ce qui s’est passé. »
« Vous savez, je n’ai pas été en mesure d’exploiter ma voiture à 100 % en raison des difficultés que j’ai rencontrées ces derniers mois. Et je pense que c’est le principal problème. Je pense que vous traversez des périodes et je pense qu’en tant qu’équipe, nous sommes compréhensifs et nous travaillons très dur pour nous assurer que nous pouvons les résoudre. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que les statistiques de base sont trompeuses, le Mexicain répond : « En fin de compte, l’équipe dispose de toutes les informations. Et ce n’est pas pour rien que nous avons prolongé mon contrat. En fin de compte, l’équipe dispose de toutes les informations et nous savons exactement où nous en sommes en termes de performances, de problèmes et de difficultés que nous avons rencontrés. Nous sommes une équipe et nous savons exactement où nous en sommes, alors nous travaillons très dur en tant qu’équipe pour nous en sortir et revenir à une saison bien meilleure que celle que nous venons de vivre. »
La comparaison est difficile avec Verstappen, mais Pérez estime que le phénomène inévitable de comparaison de ses propres performances face à celles de son équipier sont dures, tant le quadruple Champion du monde affiche un niveau solide.
« Je pense que Max a réalisé sa meilleure saison depuis quatre ans », estime Pérez, flatteur. « Je pense que la façon dont il a poussé l’équipe, hors de la voiture, à quel point il a travaillé dur cette année, surtout qu’il y a eu beaucoup de périodes pendant l’année où nous avons regardé très loin et où il a poussé l’équipe dans tous les domaines, dans tous les aspects. Max a fait de grands pas en dehors de la voiture. Je pense que son talent et sa vitesse sont là depuis le premier jour, mais en dehors de la voiture, comment il lit les courses, comment il travaille avec l’équipe, comment il pousse l’équipe, je pense que c’est le plus grand pas qu’il a fait ces dernières années. »
« Je pense que nous travaillons en tant qu’équipe », a-t-il poursuivi. « Je pense qu’en particulier ces derniers mois, nous avons eu des problèmes similaires avec la voiture, donc nous poussons dans des directions similaires pour essayer d’améliorer la voiture. Comme je l’ai dit, l’équipe sait exactement ce que nous avons fait, où nous en sommes, et je pense que nous travaillons bien ensemble. »
Même s’il affirme que les statistiques ne disent pas tout, le fait est que Red Bull est destiné à terminer troisième derrière McLaren et Ferrari, ce qui est non seulement un mauvais résultat pour l’équipe qui a remporté un quatrième titre consécutif de champion du monde des pilotes, mais représente aussi une perte de revenus de près de 15 à 20 millions de dollars.
Sergio a dominé Kobayashi, Hulkenberg, Ocon et Stroll.
Vous publiez un article sur les 555 M$ de Red Bull et on va pleurer pour 15 à 20 de moins qui sont déjà largement compensés par les nouveaux sponsors mexicains ?
Si seulement les 19 autres pilotes voulaient bien cesser d’importuner Perez sur la piste et rester derrière lui, il serait déjà multiple champion du monde….c’est inouï ça, non?